Les retraités de la wilaya de Tizi-Ouzou ne sont pas au bout de leur colère à cause de leur situation sociale qu’ils ne cessent de dénoncer. Ils reviennent d’ailleurs à la charge à travers leur comité syndical affilié à la fédération nationale des travailleurs retraités qui a rendu publique, hier, une déclaration à travers laquelle il interpelle le secrétariat fédéral FNTR, afin d’initier « des actions d’envergure à travers le territoire national » et ce afin, écrit le comité de faire aboutir la plateforme de revendications des retraités. Tout en réitérant sa détermination et la mobilisation des travailleurs retraités de la wilaya de Tizi Ouzou à faire satisfaire les revendications de cette frange de la société le comité fait également appel au Président de la République, à la centrale syndicale et aux pouvoirs publics d’une manière général, afin qu’ils interviennent pour mettre fin au calvaire des retraités. Dans sa déclaration, le comité dresse un tableau noir de la situation que vivent les retraités à Tizi Ouzou et ailleurs. « La majorité des retraités, doit-elle se contenter, encore longtemps, de regarder du côté des étals achalandés de fruits et légumes, sans pouvoir y accéder à cause des prix prohibitifs qui y sont affichés ? Ils ne peuvent même plus se rabattre sur les légumes secs et les pates alimentaires qui sont devenus un luxe », peut-on lire en substance dans la dite déclaration. Une déclaration rédigée suite à une réunion tenue, le 23 avril dernier, en présence, selon le même document, des secrétaires généraux des comités de daïras pour évaluer la situation des retraités. « Après un débat vif et un échange passionné de points de vue, les membres présents sont parvenus à un constat qui laisse clairement apparaître, le désarroi des retraités dont le pouvoirs d’achat connaît un effondrement sans précédent, en dépit des dernières augmentations, pourtant qualifiées d’historiques », martèlent encore les rédacteurs de la déclaration. Le moins que l’on puisse dire en somme, c’est que les retraités, du moins ceux de la wilaya de Tizi Ouzou, ne sont pas au bout de leur peine.
M.O.B