Les oppositions encore et toujours

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Le gaz de ville dans la daïra de M’Chedallah est en passe de devenir «gaz de montagne» avec le raccordement des deux dernières communes en 2011 sur les 6 que compte cette daïra, toutes deux situées en haute montagne à savoir Aghbalou et Saharidj.

Il y a dix ans, il aurait été difficile de prédire le gaz de ville pour ces deux communes. Mais ce qui n’était qu’un rêve lointain a fini par se concrétiser réellement sur le terrain. Avec sa pénétration globale (raccordement) qui frôle les 75% en gaz de ville, la daïra de M’Chedallah se positionne en tête de liste au niveau de la wilaya. Un classement plus qu’honorable obtenu grâce à la volonté des hommes et des femmes qui ont contribué de prés ou de loin à la réussite de ce projet de développement inestimable. Si pour Saharidj et Aghbalou il reste encore des travaux non négligeables à effectuer pour alimenter le maximum de foyers, sachant qu’en plus des chefs-lieux, l’ensemble des villages sont inclus dans le programme de raccordement pour ces deux communes, pour le reste des communes de la daïra, Sonelgaz en est au stade des extensions au niveau des agglomérations des zones éparses, aussi insignifiantes soient-elles. Ce qui n’est pas le cas du coté de la commune d’Ahnif, où plusieurs villages de Thamelahth attendent toujours d’être raccordés, ce qui ne saurait tarder, nous assure-t-on auprès des autorités locales. A noter toutefois que ces réalisations ne sont pas de tout repos et de nombreuses entreprises de réalisation butent sur quelques obstacles notamment des oppositions émises par des propriétaires de terrains, ajoutées celles du relief fort accidenté par endroits et à des contraintes d’accès. C’est le cas à Takerboust dans la commune d’Aghbalou et une partie d’Ath Hamadh, ce dernier étant un des premiers villages de haute montagne de Saharidj où est parvenu le gaz de ville avec la mise en service de la partie où ce genre de difficultés ne se pose pas. Donc malgré toutes ces contraintes énumérées, les travaux bien que retardés aussi par les intempéries, avancent avec tous les indicateurs qui sont favorables pour une distribution d’au moins 95% en 2013, surtout si le cas des oppositions d’Aghbalou bénéficierait d’une attention particulière et un traitement spécifique à même de dénouer l’écheveau pour la reprise rapide du reste à réaliser et que la gaz de ville flamberait enfin sur le plus ancien et le plus grand village d’Algérie, sinon d’Afrique en matière de démographie avec ses 12000 habitants de plus, Takerboust est le plus haut centre habité au niveau de la daïra de M’Chedallah perché à 1000 m d’altitude, par conséquent toutes ces spécificités dont se distingue ce village méritent quelques efforts supplémentaires de la part des pouvoirs publics.

Oulaid Soualah

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