Le village Tazift relevant de la commune de Béni Aïssi dans la daïra de Béni Douala est coupé du reste du monde, à cause
d’un glissement de terrain sur la route, survenu suite aux dernières pluies.
En effet, la seule route est carrément coupée à la circulation, du coup, les habitants notamment les automobilistes empruntent une piste, dont l’état est loin d’être carrossable. Ils font plus de quatre kilomètres de détour, un habitant tonnera : «Cet affaissement a été engendré par les dernières pluies de la semaine passée et qui a coupé l’axe routier menant vers notre hameau. Actuellement, nous empruntons la piste, avec un détour de 4 km, alors qu’auparavant nous ne faisons que 400 m, soit une distance dix fois plus longue». En outre, pour rallier le chef-lieu, les habitants, les écoliers et les travailleurs doivent avoir de l’énergie et de la patience, puisque ils sont sommés de faire plus de 8km au lieu d’un kilomètre et demi : «Nous vivons un calvaire au quotidien. Il nous faut plus d’une demi heure pour arriver uniquement au chef-lieu de la commune de Béni Aïssi, et enfin prendre une autre ligne afin d’arriver au lycée d’Imache Amar de Béni Douala. Ce qu’il faut dire, les services compétents doivent agir dans les brefs délais pour réparer ce glissement. Par ailleurs, le bourg d’Aguemoun Bas, de 150 habitants, dans la même commune, souffre d’isolement par un glissement qui a coupé la route menant au bourg. «Nous avons alerté les autorités locales quant à notre souffrance suite a ce glissement qui a coupé la circulation», clame un habitant. Du côté de la mairie, le premier responsable de l’APC, nous affirme qu’une fiche technique a été établie et déposée la semaine passée au niveau de la wilaya et la direction des travaux public (DTP) : «Nos services se sont déplacés sur les lieux et deux fiches techniques ont été établies, pour la route de Tazift, estimée de 600 millions de centimes et pour Aguemoun Bas de 400 millions ». Et d’enchaîner : «Nous avons tout fait auprès des services de la DTP et de la wilaya, car la situation et la prise en charge des ces deux tronçons est urgent». a-t-il conclu.
Arezki G.