Une lourde tâche attend la commission d’attribution dans la mesure où les postulants mènent une campagne sans merci et se préparent pour une riposte musclée pour contrecarrer toute tentative d’attribution illégale sans leur présence.
Le dossier des postulants aux 145 logements de type promotionnel destinés aux «personnes qui ne répondent pas aux critères d’éligibilités pour le logement social ou autres formes d’aide», actuellement entre les mains de l’entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) résultat de la restructuration des Entreprises de promotion du logement familial (EPLF), continue de défrayer la chronique au moment une pétition circule pour une attribution locale avec tirage au sort loin de tout assombrissement. Une lourde tâche attend la commission d’attribution dans la mesure où les postulants mènent une campagne sans merci et se préparent pour une riposte musclée pour contrecarrer toute tentative d’attribution illégale sans leur présence. «Notre commune est victime d’une gestion catastrophique depuis son intronisation au rang des APC», dira Guendoul Bachir, postulant auxdits logements qui ajoute : «Un registre a été ouvert au niveau de l’APC pour les inscriptions et fraîchement, on nous a fait savoir que les épigraphes sont transférés à l’ENPI à Béjaïa pour des raisons occultes. La population n’a jamais été associée et la preuve, une simple enquête démasquera tous les gens qui se sont servis sous la coupe d’un parti politique et bien sûr de benamisme. A l’ombre d’un vent de colère qui risque de balayer la périphérie, seule une commission neutre composée des représentants du mouvement associatif et des délégués des postulants, chapeautée par le chef de daïra, pourra mettre un terme à ce suspens qui continue de couver les prétendants après l’étude et la mise en place d’un barème adéquat. «Quoiqu’elle a enregistré certaines défaillances, la dernière opération d’attribution du quota de logements sociaux a été saluée par plus de 90 % des riverains. Pourquoi ne pas refaire appel à cette commission pour en finir ?», s’interroge notre interlocuteur. Une commission qui, même si elle s’est heurtée à d’immenses pressions émanant généralement de certains groupes d’intérêt, a su passer l’éponge sur ces interventions de l’ombre et s’est imposée en maîtresse absolue pour se crédibiliser. «Nous avons travaillé en toute âme et conscience», dira M. Khlifa Brahim dit Larbi, ex-président de la commission d’attribution qui confirme : «Seule la transparence et l’honnêteté fera la différence dans ce genre d’opérations».
Il est à rappeler pour toute fin utile que cette ville historique a subi une anarchie indescriptible en matière d’urbanisme avec l’implantation d’une cité de logements évolutif à proximité du complexe touristique, la construction de blocs de logements étouffants tout un quartier en plein centre-ville, pire encore, le touriste doit… supplier les riverains pour atteindre la plage et comme le ridicule ne tue pas, il laisse tout de même des séquelles. Reste à deviner les architectes de ce cataclysme ?
Rabah Zerrouk

