A l’instar de plusieurs de ses homologues politiciens qui sont entrain de concourir pour la conquête des voix pour les joutes électorales du 10 mai prochain, le président du Mouvement National pour la Nature et le Développement, Abderahmane Akif, n’a pas lésiné sur le vocable populiste pour accuser et incomber la responsabilité de la crise multidimensionnelle dans laquelle se trouve notre pays, aux dirigeants et responsables « qui se maintiennent au pouvoir et ne veulent pas transmettre les clefs aux nouvelles générations, pour le changement », et ce, lors du meeting qu’il a animé hier à la salle de spectacle de la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Le président du MNND s’est longuement étalé dans la critique des gouvernants actuels et leur gestion, notamment les députés sortants mais, encore une fois candidats à la députation dans la wilaya, et qui n’ont fait, selon ses dires, « qu’abandonner leur région et l’ont polluée pendant toute la période de leurs mandats à l’assemblée populaire nationale au lieu de contribuer à son développement et à l’amélioration du cadre de vie de leurs concitoyens ». A cet effet, le président du MNND juge qu’il est « utile et temps de sanctionner tous ces gens là et d’aller ainsi décrocher la clé du changement en choisissant une équipe parlementaire qui pensera réellement au pays, et non pour se remplir les poches ». Comme tant d’autres, Abderahmane Akif a évoqué aussi, la question de la fraude lors des élections précédentes, disant que sa formation en a été victime. Il a signalé au passage, qu’en tant que parti écologique, son association a fait quelques propositions qui ont fait objet de refus des hautes instances du pays et qui ont fini par être « réalisées de nos jours, à l’image d’une station de dessalement de l’eau de mer à Alger, ainsi que la filtration des eaux de Oued El Harrach ». Le leader du MNND n’a pas hésité à rappeler qu’il « ne reste rien pour ces gens qui vivent de l’illégalité parce que toutes leurs couvertures sont tombées », et d’ajouter que «ce n’est qu’une affaire de business et de défense d’intérêts», c’est pourquoi « ils n’ont qu’à partir et céder les sièges aux compétents et cesser de jouer les patriotes et de faire de fausses promesses ».
Quant au programme de son parti, Abederahmane Akif promet, entre autres, de l’emploi, de veiller sur les richesses naturelles de la région et du pays et de les mettre en valeur et les exploiter, il a aussi promis la levée des taxes pour laisser les citoyens respirer et travailler. Mais comment procédera t-il ? Pour répondre à la question, il fallait parler économie et gestion par les chiffres. Et ça, il ne la pas fait M. Akif.
R. Selmani
