Le tronçon impraticable

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Le réseau routier qui constitue une liaison entre la commune de Souk El Tenine et Tizi N’Tléta, via les villages de Tighilt Mahmoud et Aït Abdelmoumène est dans un état de délabrement avancé et ce, depuis la nuit des temps. En effet, le trafic routier sur plus de cinq kilomètres continue malheureusement de subir les effets aléatoires et le laisser-aller des responsables de ces deux municipalités. Pourtant, cet axe constitue l’unique chemin qui assure la liaison entre les deux localités, donnant même à d’autres régions vers la daïra des Ouadhias, Béni Douala et même, Tizi-Ouzou. Les usagers souffrent de son état qui ne cesse de dégrader, une chaussée qui est truffée de nids de poules, de crevasse, des trous béants comme «attrapes». Du côté de la commune de Souk El Tenine, même si les travaux de réalisation du réseau de gaz de ville sont achevés depuis plus de deux mois, mais les travaux de remise en l’état, d’entretien et de revêtement ne sont guère engagés, et la chaussée au niveau de Tighilt Mahmoud reste loin d’être carrossable : «Vraiment triste est l’état dans lequel se trouve notre route. Bien que le projet de gaz naturel soit achevé les travaux de revêtement ne sont pas encore lancés ; les élus nous ont promis de prendre en charge notre chaussée et un projet avait été inscrit. Deux mois après, les travaux de bitumage n’ont pas vu le jour», fulminera Marzouk, un habitant du quartier Azemour Amrane. Du coté d’Aït Abdelmoumène, la chaussée est aussi lamentable, parsemée de cratères et boueuse, rendant la circulation très difficile. Les usagers notamment les transporteurs sont durement pénalisés, ils empruntent ce tronçon à longueur de journée. Bélaïd ajoutera dans le même ordre d’idées : «Nous avons augmenté le tarif de transport de cinq dinars à cause de la dégradation très avancée de la route.Les travaux de remise en l’état après l’achèvement du projet d’AEP allant de Tassoukit vers Tadert Ouffela ne sont pas effectués». En outre, les travaux de réalisation du gaz de ville, du coté de Tizgui et d’Aït Graiche, entamés il y a plus d’un mois, ont réduit la chaussée à moitié. «Le projet avance comme il se doit, mais la circulation est devenue un peu difficile, mais puisque le dit projet est en cours, nous pouvons patienter», dira Amirouche. Au demeurant, les habitants de ces deux localités espèrent la réalisation de l’évitement dans les plus brefs délais, puisque les responsables l’ont déjà prévu dans le cadre des PSD.

B. K.

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