L’Unpef maintient la pression

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Les travailleurs de l’éducation nationale des trois paliers confondus ne démordent pas. Ils poursuivent leur mouvement de grève lancé depuis le 29 avril dernier. Les travailleurs de l’éducation se disent, à cet effet, plus que mobilisés à maintenir la pression, pour dénoncer les lacunes enregistrées dans le nouveau statut particulier des travailleurs de l’éducation. En effet, ce syndicat s’oppose à la nouvelle mouture du statut des travailleurs de l’Education. Un statut qui, de l’avis de l’UNPEF, «consacre une discrimination entre les différents corps». Il faut dire que la grève d’une semaine renouvelable initié par l’Unpef risque de faire boycotter les examens de fin d’année scolaire dans les trois paliers de l’enseignement, si la tutelle ne répond pas favorablement aux doléances de cette organisation syndicale. Au troisième jour de ce débrayage, l’Unpef a estimé le taux de suivi de ce mouvement de protestation 63,75%, à l’échelle nationale. Le taux de suivi est estimé à 85% à Ouargla, 81% à Tizi-Ouzou, 80% à Tlemcen, 70% à Guelma, 63% à Boumerdes, 58% à Alger. Cette action de protestation intervient, faut-il le rappeler, suite à la grève d’«avertissement» de deux jours tenue les 24 et 25 avril dernier, mais aucune suite positive n’a été donnée à leur mouvement de grève. A noter que les réunions de conciliation tenues récemment, entre les représentants de l’Unpef et ceux du ministère de l’éducation ont été infructueux. Les travailleurs de l’éducation prévoient un rassemblement national le 6 mai prochain, au niveau du siège national de l’Unpef, à la place du 1er mai, à Alger. Ce syndicat a réitéré à maintes fois, son appel «au gel du statut particulier révisant le décret 315/08, afin de corriger le dysfonctionnements de ce texte». Les travailleurs de l’éducation nationale veulent, à travers leur action, exiger «l’intégration de certaines catégories d’enseignants du cycle primaire ou moyen dans des postes correspondants à leur profil, en application des lois et règlements et cela sans conditions, sont également fortement exprimées par le syndicat, le droit des adjoints de l’éducation à la promotion dans leur carrière et à leur intégration dans la catégorie 10 au lieu de 8». Aussi, ces protestataires réclament «la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire».

L.O.Challal

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