Le lieu qui a été mis à la disposition des auto-écoles jusqu’à présent était le marché hebdomadaire, qui vient d’être lui-même
délocalisé.
L’assiette étant récupérée par l’APC pour recevoir un projet de 150 logements sociaux, les 18 auto-écoles sont prises de court par le lancement de ce projet, sans que ne soit dégagé un autre espace qui pourrait être aménagé en circuit tant pour les leçons de conduite que pour l’examen du permis de conduite. Les propriétaires de ces auto-écoles, qui se sont dans un premier temps rabattus sur un espace mitoyen de l’ancien circuit qui est en fait un croisement de deux chemins communaux, nous apprennent que lors d’une rencontre au siège de l’APC, les inspecteurs examinateurs leur ont fait part de leur refus de ce nouveau lieu qui ne répond à aucune des normes requises en matière d’examen du permis de conduire. Nos interlocuteurs soulignent que la récupération de l’ancien circuit s’est effectuée sans que ne soit avisée la direction de wilaya du transport. Ils se retrouvent ainsi devant une situation de blocage qui risque de durer dans le temps. Une situation pénalisant du coup et les candidats qui attendent de passer leur permis de conduire et la programmation et le calendrier d’activités des auto-écoles. Comme ils rappellent que durant l’inauguration de ce projet de logements sociaux l’été passé le wali a donné des instructions fermes pour que leur soit dégagé un autre endroit aménagé en circuit avant le démarrage du projet. Une instruction qui n’a pas été suivie d’effet, mettant ainsi dans le désarroi les 18 propriétaires des écoles de conduite qui se voient imposer… un chômage technique inattendu, d’autant plus que c’est durant la saison estivale que leur activité atteint son plein essor. Ils rappellent que les inspecteurs refusent catégoriquement à ce que l’examen soit effectué sur la voie publique et que faute d’un circuit réglementaire il n’y aurait plus d’examens de permis de conduire. Ainsi, ils interpellent les pouvoirs publics locaux aux fins de trouver une solution urgente, pour éviter un arrêt total de cette activité et pénaliser du coup des centaines de jeunes qui attendent impatiemment d’avoir enfin leurs permis de conduire en poche.
Oulaid Soualah