Après avoir sillonné plusieurs régions de la wilaya de Tizi-Ouzou, dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain, le candidat tête de liste du Front des Forces Socialistes à Tizi-Ouzou, Rachid Halet, a animé hier à la salle omnisports Saïd Tazrout au chef-lieu de la wilaya, son meeting de clôture.
Avant que ce dernier n’entame son discours de fin de campagne, des invités du parti, venus, notamment de Chlef, d’Alger et de Béjaïa, avaient commencé à chauffer l’assistance qui a répondu par des ovations. En effet, le premier à prendre la parole fut un militant de Chlef qui n’a pas mâcher ses mots en critiquant les gouvernants actuels en leur disant clairement : «Vous ferez mieux de partir pacifiquement, parce que le peuple en a marre de ceux qui sont incapables de gérer le prix du kilo de pomme de terre et qui, le comble, veulent gérer le pays». Ceci, tout en affirmant que «les députés du FFS resteront aux côtés du peuple dans un parlement réel et représentatif». L’orateur n’a pas manqué de s’incliner devant la grandeur de M. Hocine Aït Ahmed. Sur ce dernier, il dira : «Comment peut-on oublier un homme qui a tant donné au pays et qui nous a enseigné le sens de la patrie ?». Le même militant clôturera son intervention par l’invitation adressée aux citoyens à participer massivement aux législatives du 10 mai, qui seront, selon lui, «l’opportunité du changement», et, bien sûr, à voter pour le FFS dont les élus «resteront fidèles à leurs engagements et à leurs principes». Un second invité venu d’Alger, a entamé son discours en louant la grandeur de son parti. «Qu’on le veuille ou non, le FFS est toujours là présent dans toutes les régions du pays et dans toutes les épreuves qu’endurent les citoyens», dira-t-il. Ce fut, ensuite, le moment pour Rachid Halet, tête de liste du FFS à Tizi-Ouzou, de prendre la parole. Il a entamé son allocution en exprimant sa satisfaction quant «objectifs atteints» par le parti, lors de cette campagne électorale. «Nous sommes contents que le FFS soit toujours autant écouté», a-t-il dit. L’orateur a également rappelé les motivations qui ont poussé son parti à participer aux prochaines législatives qui ont une importance particulière surtout par rapport aux contextes, national et international.
Enfin, il fustigera le pouvoir pour «sa politique d’éradication et de violence» qui a été selon lui, derrière « l’affaiblissement des partis politiques et leur marginalisation». Pour que les choses reprennent leur cours, Halet préconisera «le vote comme seul remède ». Cependant, le 10mai, pour lui, «ne sera pas une fin en soi, mais le commencement d’un long chemin pour la construction et la démocratie. Nous n’irons pas à l’APN pour nous balader dans ses couloirs», a-t-il martelé avant d’inviter le peuple à un vote massif pour son parti et pour le changement et de souligner, comme ses invités, que «le FFS est ambitieux et optimiste, notre pays changera !» Tabou lui, pourtant deuxième sur la liste, n’a pas changé sa position puisqu’il a persisté à bouder la campagne de son parti du début jusqu’à la fin.
Rachida Selmani