Les cours reprendront aujourd’hui dans les établissements scolaires, et ce, dans les trois paliers confondus. Prenant acte du déroulement des élections législatives le 10 mai prochain, et après une semaine de grève, l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) a décidé de geler son mouvement de grève d’une semaine renouvelable. Les représentants de l’Unpef ont brandi la menace de «reconduire ce mouvement de protestation après les élections législatives, au cas où le ministère de l’Education nationale ne daigne pas répondre à nos revendications». Cette décision a été prise en marge du conseil national de cette organisation syndicale, tenu en session extraordinaire, le 5 mai dernier, dans la wilaya de Blida. Les représentants de ce syndicat ont salué la forte mobilisation des travailleurs de l’éducation pour avoir répondu massivement au mot d’ordre de grève d’une semaine renouvelable, lancé par leur base le 29 avril dernier. Les travailleurs du secteur ont participé en force au rassemblement de protestation auquel a appelé l’Unpef. Prés de 3 000 travailleurs du secteur, tous corps confondus, se sont rassemblés, hier matin, devant le siège national de l’Unpef à Alger. Un important dispositif sécuritaire a été dépêché tôt le matin. Selon le secrétaire général de l’organisation syndicale, plusieurs manifestants ont été interpellés par la police. Le syndicat a réitéré maintes fois, son appel au «gel du statut particulier révisant le décret 315/08, afin de corriger le dysfonctionnements de ce texte». Les travailleurs de l’éducation nationale veulent, à travers leur action, exiger «l’intégration de certaines catégories d’enseignants, du cycle primaire ou moyen, dans des postes correspondant à leur profil, en application des lois et des règlements, et cela sans conditions». Le syndicat revendique, également, «le droit des adjoints de l’éducation à la promotion dans leur carrière et à leur intégration dans la catégorie 10 au lieu de la 8, ainsi que la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire».
L.O. Challal