Les fans du club phare de la Soummam, venus nombreux pour soutenir les leurs dans la course au le titre, ne pouvaient contenir l’abattement et la rage qui se lisaient sur leurs visages.
Qui aurait prédit un tel scénario, face à un reléguable potentiel, qui a, en fin de comptes, géré les débats à sa guise du début à la fin de ce match, plutôt mascarade qui s’est déroulée sous les yeux rouges de colère de tous les amoureux du club ? Décidément personne. Mis à part, peut-être, les commanditaires et leurs complices sur le terrain, qui ont facilité la tâche à Belaili et consorts et qui ont fait de l’équipe, chère au président Tiab, la risée des autres formations l’espace d’une rencontre à sens unique. En effet, à mesure que le match avançait, les fans du club phare de la Soummam, venus nombreux pour soutenir les leurs dans la course vers le titre, ne pouvaient contenir l’abattement et la rage qui se lisaient sur leurs visages. Ils ne se sont d’ailleurs pas privés de s’en prendre aux joueurs, les accusant ouvertement de faciliter la tâche aux Oranais et de porter atteinte à la bonne réputation du club, surtout que rien ne justifiait une telle farce, dans un match pourtant capital pour la suite. Accusations graves mais compréhensibles, car, comment expliquer sinon le ratage du pénalty par un cadre de l’équipe à un moment crucial de la partie (42’) ? Comment justifier l’expulsion de Boucherit (47’) pour un geste inutile ou encore, ces nombreuses maladresses flagrantes à l’approche de la surface adverse, alors que les camarades de Djabaret pouvaient aisément prendre le dessus sur cette équipe oranaise largement à leur portée, de surcroît amoindrie en défense par trois absences de marque ?
Tiab promet de sévir
Toutes ces questions qui taraudent les esprits à Bejaia, trouveront certainement leurs réponses dans les heures qui viennent. Tiab, à la fin de la partie, a carrément accusé certains éléments d’avoir levé le pied. Il a même ajouté qu’il aurait mieux fait de rester en France pour s’occuper de sa santé s’il avait su que des « mercenaires » allaient trahir le club de la sorte.
Pour montrer sa bonne foi, le chairman Béjaoui qui est revenu de France après deux mois d’absence, avait promis à ses joueurs d’être à leurs côtés jusqu’à la fin du championnat, dans l’espoir de les voir réaliser l’objectif tant souhaité à savoir le titre de champion. Boualem Tiab qui est connu pour ne jamais badiner avec le sérieux, compte sévir contre ceux qui ont sali l’image de marque du club par leurs combines, lui qui a déclaré tout récemment avoir compris l’attitude de ses employés, suite au mouvement de grève qu’ils avaient déclenché il y a 15 jours pour interpeler les dirigeants sur leur situation financière. Une chose est sûre, ce fiasco des Vert et Rouge, qui a engendré la colère de toute la famille de la JSMB, ne saurait être sans conséquences sur l’avenir immédiat de tout le groupe.
La direction du club compte prendre des décisions fermes à l’encontre des éléments accusés de combines et de tricherie.
B. Ouari