Le chef-lieu de wilaya toujours dans l’insalubrité

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En dépit des efforts consentis par les services communaux de la ville de Bouira, dans le but de redonner un semblant de propreté au chef-lieu de wilaya, certains quartiers de la ville demeurent désespérément sales.

Ainsi, au niveau de la cité des 140 logements, du quartier Gouizi Saïd et du boulevard Amirouche, pour ne citer que ceux-là l’insalubrité atteint des proportions alarmantes. En effet, les immondices et autres détritus n’en finissent pas de s’entasser au grand dam des citoyens. Au niveau du quartier des 140 logements, situé en plein cœur de la ville, la saleté est devenue le lot quotidien des habitants. À chaque coin de rue, les détritus ménagers forment de gros tas, dans lesquelles les bestioles en tout genre prolifèrent dangereusement. D’ailleurs, bon nombre de citoyens n’ont pas caché leur colère devant ce qu’ils ont qualifié d’abandon par les services de la voirie : « On souffre le martyre du fait de cette saleté qui nous entoure », nous a-t-on indiqué tout en pointant du doigt « la négligence », des éboueurs. « Les préposés au ramassage d’ordures sont défaillants. D’ailleurs, le comité de quartier a saisi le P/APC à plusieurs reprises, dans le but de remédier à cela, mais en vain », ont-ils expliqué. À quelques encablures de là plus précisément au quartier Gouizi, ce sont les mêmes scènes de dépotoir à ciel ouvert qui se répètent. Cependant, un fait choquant attire l’attention. En effet, même les lieux les plus sacrés ne sont pas épargnés par cette vétusté galopante. À l’image d’une décharge sauvage, à proximité d’une… mosquée! Des citoyens qui s’afféraient à déloger toute cette saleté entourant ce lieu, ont exprimé leur indignation : « Comment peut-on tolérer cela? C’est une honte! », se sont-ils exclamés. Au sujet des « coupables » d’un pareil acte, ces habitants ont mis à l’index l’incivisme de certains citoyens, la défaillance des services de l’APC et le laxisme des autorités, notamment la police de l’urbanisme et la protection de l’environnement (PUPE). À propos de cette dernière, nos interlocuteurs diront : « Les agents de la PUPE font preuve d’une incroyable passivité. Ils devraient sanctionner les auteurs de ce sacrilège ! ». Enfin, au niveau du boulevard Amirouche, à quelques 200 mètres du siège de la wilaya et à une cinquantaine de mètres de la nouvelle école coranique, des amas d’ordures s’entassent au vu et au su de tout le monde. Pis encore, initialement cette décharge était une placette publique. En conclusion, le centre-ville de Bouira reste désespérément sale.

Ramdane B.

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