Une rupture itérative du vaccin contre l’hépatite B (HBV), administré pour les nouveau-nés âgés de trois mois, est signalée au niveau du service de la PMI (protection maternelle et infantile) de la polyclinique d’Ouzellaguen. « Nous sommes régulièrement ravitaillés en ce vaccin, mais pas en quantité suffisante pour couvrir toute la demande », concède un agent paramédical officiant au niveau de cet établissement. Puis il enchaîne : « Cette pénurie n’est pas propre à notre commune, ni à la wilaya de Bgayet, elle sévit à l’échelle nationale ». Beaucoup de parents ont exprimé leur inquiétude de voir le calendrier vaccinal de leur enfant perturbé par l’indisponibilité du vaccin, et inscrit dans la durée. Certains nous disent redouter l’infection par l’agent viral de l’hépatite, du fait de la déficience immunitaire découlant de la non vaccination de leurs bébés. « C’est la deuxième fois que je me présente à la PMI et pour la deuxième fois, on me dit qu’il n’y a pas de vaccin. Jusqu’à quand faudra-t-il attendre encore ?», s’interroge, désemparée, une jeune mère de famille, le bébé dans le giron. Pour sa part, un médecin exerçant dans le secteur public d’Akbou nous fera savoir qu’un retard dans l’inoculation du vaccin, n’entraîne aucun préjudice sur la santé de l’enfant : « Même administré avec un mois de décalage, le vaccin donnera l’effet escompté », tient-il à rassurer. Par ailleurs, un avis signé des responsables de la polyclinique d’Ouzellaguen et placardé dans les couloirs de la structure, fait état d’une rupture du DT adulte, un vaccin administré aux femmes enceintes à partir du 2ème semestre de leur grossesse. « Ce vaccin manque depuis environ six mois », nous a-t-on confié.
N.. Maouche
