Pour réitérer leurs revendications socioprofessionnelles aux autorités, les travailleurs du pré emploi et du filet social de la fonction publique ont, une nouvelle fois, investi les rues de Bejaia en organisant, hier, un énième rassemblement devant le siège de la wilaya, suivi d’une marche qui s’est ébranlée à partir du lieu du rassemblement en direction du TRB. Ce sont, en effet, plus de deux cents jeunes, parmi lesquels Sadek Akrour, tête de liste du PST à Bejaia, qui ont défilé hier, sur la rue de la liberté en agitant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Pour l’intégration sans conditions des travailleurs du pré emploi, filet social et ANEM », « Non à la politique de recrutement par les contrats pré emploi » ou encore « Où est notre avenir ? ». Cela fait plus d’un an, faut-il le rappeler, que ces jeunes luttent vainement pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur les conditions socioprofessionnelles qui caractérisent le travail pré emploi, filet social, DAS et ANEM. D’après ces jeunes : « Le recrutement à l’aide de contrat pré emploi ou encore par l’ANEM, est synonyme d’instabilité professionnelle, il rend notre avenir incertain ». Les protestataires exigent, entre autres, l’intégration de tous les contractuels et le gel de tous les concours et examens d’embauche jusqu’à l’intégration des effectifs recrutés à l’aide de contrats pré-emploi. Par ailleurs, des étudiants mécontents, ferment depuis trois jours le siège de la DOU, dans le but d’interpeller ses responsables et les pousser à revoir, à la hausse, les budgets alloués pour les activités interuniversitaires, qui seraient, selon eux, insuffisants.
M.H.Khodja
