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Deux PPDRI à la rescousse des jeunes agriculteurs

Ath Brahem, ou Beni Chebana, est une petite commune isolée, située en haute montagne sur les hauteurs d’Ath yaâla. La vie est tellement dure pour les populations qui vivent dans la misère sociale la plus aigüe, ce qui a contraint d’ailleurs dans le passé beaucoup de familles et des jeunes à aller vivre dans les grandes villes du pays ou à l’étranger, à la recherche d’une vie meilleure. Pour celles qui ont choisi d’y rester, certains chefs de familles monnaient leur force de travail dans les usines de Bougaâ et de Sétif, d’autres se contentent des maigres revenus que leur procurent les activités agricoles. Une agriculture de subsistance où les terres sont parcellisées en petites superficies n’admettant pas la mécanisation à cause du relief accidenté de la région. Les pouvoirs publics font de leur mieux pour aider les populations à créer leurs propres entreprises notamment en agriculture, car les agriculteurs sont les seuls agents économiques dans cette commune. Dans cette optique, deux PPDRI comprenant des actions collectives et des actions individuelles ont été accordés à cette commune et les villages d’Ighil Ali et Benijemati en sont les bénéficiaires. «Pour les actions collectives, nous avons des projets dons le domaines de l’hydraulique, de l’aménagement de routes et des ouvertures de pistes agricoles. S’agissant des actions individuelles, bon nombre de jeunes ont choisi de s’investir dans les activités agricoles et ont bénéficié de projets pour les plantations d’oliveraies, la création de ruchers et d’entreprises d’élevage de bovins, d’ovins et de caprins», a déclaré le président de l’APC qui abonde dans le même ordre d’idées : «Les pouvoirs publics favorisent le développement dans les communes situées en zones rurales en créant le PPDRI. Il ne reste plus aux citoyens qu’à le demander aux services concernés qui seront à leur écoute et les accompagneront dans la concrétisation des différents projets qu’ils souhaitent obtenir dans les cadres collectifs et individuels».

L. Beddar

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