La distribution des locaux à usage professionnel et commercial, réalisés dans le cadre du programme national des 100 locaux par commune, accuse un retard criant, notamment dans la commune d’Amizour. Effectivement, depuis l’achèvement des travaux de construction en 2008 à ce jour, les autorités locales ne sont pas encore arrivées à attribuer la totalité des locaux, pour des raisons liées parfois à la faible demande des jeunes promoteurs. Ces derniers n’ont montré aucun empressement pour ces infrastructures, car certains endroits où sont implantés les locaux, à l’instar des deux localités de Tadert Tamokrante et de Merdj Ouamane, ne sont pas recommandables pour les activités projetées, en raison de leur isolement des centres urbains. Sur les 18 locaux qui se trouvent actuellement dans le village de Tadert Tamokrante, une région située à dix-huit kilomètres du chef-lieu de la commune d’Amizour, seulement 2 locaux ont été attribués. Pour les autres restants, notamment dans la localité de Merdj Ouamane, ils se trouvent dans un état lamentable, conséquence de certains actes irresponsables de vol et de saccage, en plus de l’inexistante de réseau électrique et d’eau. Interrogé à ce propos, le président d’APC par intérim, M. Zahir Benamara, a déclaré que les locaux en question sont dans l’ordre du jour de l’APC, et la problématique fait l’objet de plusieurs rencontres avec les autorités compétentes d’une part, et les bénéficières d’autre part. Il nous a révélé que suite aux deux listes des bénéficières élaborée par la commission de daïra, la première en date du 22 août 2011, et la seconde du 13 octobre de la même année, 60 locaux ont été attribués récemment pour les jeunes demandeurs. Il s’agit de 20 dans la région de Boukhalfa, 39 à Merdj Ouamane et un seul à Tadert Tamokrante.
A. Mehdi
