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Des eaux usées à ciel ouvert

Après une attente qui a duré plus de sept ans, les acquéreurs des 50 logements sociaux participatifs situés sur la route principale de la ville de Tizi-Gheniff ont finalement pris possession de leurs habitations, mais ils commencent déjà à vivre des situations inattendues. « Nous avons le gaz, l’eau et nous attendons le branchement du courant électrique », nous a appris un résident qui était en train de faire signer une pétition. Interrogé sur le contenu de cette dernière, il nous a répondu qu’elle allait être envoyée au wali, au chef de daïra et au directeur de l’agence foncière de Boghni. « Venez, vous allez voir vous-même. Des eaux usées sont déversées sur le parterre au sous sol des immeubles », nous a dit notre interlocuteur en nous remettant une copie de la doléance et de la pétition . « Ces locaux ont été achetés à des prix très forts jusqu’à cinq cents millions de centimes, mais faute d’avoir des rideaux métalliques ou des portails, des noctambules y passent des nuits entières.

Toute la tuyauterie a subi des dégradations si bien que ces saletés sortent », a enchaîné un autre pétitionnaire. Les signataires interpellent tous les responsables à mettre en demeure les acquéreurs de ces locaux afin de mettre un terme à ce problème notamment à l’approche de l’été. « Avec ces premiers pics de chaleur, il est impossible d’ouvrir les fenêtres », a fulminé un habitant du deuxième étage.

Ces paisibles citoyens pour la plupart des fonctionnaires qui ont souffert longtemps pour avoir un toit, se trouvent en face d’une insalubrité à laquelle ils ne se sont pas attendus. »Nous lançons cet appel à toutes les autorités car nos démarches locales n’ont pas eu d’écho favorable », a conclu un autre pétitionnaire.

A. O.

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