Inaugurée à la fin des années 80, l’agence postale d’Ath Imghour, un village de plus de 5 mille habitants, attend toujours sa réfection afin qu’elle satisfasse ses usagers. Bien que celle-ci se trouve dans un village, elle est prise d’assaut quotidiennement par des dizaines de citoyens, notamment au moment du manque de liquidités même dans les bureaux postaux des chefs-lieux de Boghni, de Mechtras, de Tizi N’Tléta jusqu’à ceux de l’extrême sud de la wilaya. “J’ai visité ce matin pas moins de cinq agences postales sans pouvoir retirer aucun sou», nous dira cet enseignant venu de Ouadhias. Et d’enchaîner : “Mais ici, j’ai pu quand même faire un retrait important”. Pour en savoir plus sur le fonctionnement de cette agence, nous avons contacté son receveur M. Omar Cheballah. “Vous voyez, il n’y a aucun secret. Il faut quand même avoir l’esprit d’initiative. Grâce à nos contacts, nous arrivons à satisfaire tout le monde. Il n’y a pas seulement les usagers du village, mais je vous confie qu’ils viennent même de Tizi-Gheniff. A chaque fois que quelqu’un fait son retrait, il retourne chez lui très content tout en nous remerciant», nous a-t-il répondu. Interrogé sur le nombre de personnes qui y travaillent, il nous a dit qu’elles étaient deux : lui et une guichetière. M. Omar Cheballah a profité de cette entrevue de demander la restauration de cette agence car elle commence à subir des dégradations, et à la doter d’autres moyens. Notons enfin que la Direction des postes a engagé des enveloppes financières importantes dans des bureaux postaux ruraux tel celui de Tizi Aïssa à Aït Yahia Moussa et dans d’autres communes.
La vision de cette direction est de rentabiliser au maximum ces bureaux. A quand la prise en charge de celui d’Ath Imghour? se demande-t-on.
Amar Ouramdane
