C’est une image désolante que donne désormais la ville d’Aïn Bessem, notamment le centre-ville, après les élections législatives et la fin de la campagne électorale. Ainsi, la campagne électorale qui s’est déroulée de la manière la plus anarchique, à laissé derrière elle, les façades et les fronts des institutions et place publiques dans un piteux état. C’est le cas par exemple des façades de l’hôpital de la ville et de l’école primaire sise juste à côté où les affiches collées jusqu’en haut des murs et à même les poteaux d’éclairage, on carrément masqué l’entrée des immeubles. Le même constat amer est à remarquer aussi au niveau de la place publique où les murs du jardin public et ceux des arcades du centre-ville, ont été totalement recouverts de diverses affiches de candidats, qui ternissent l’image de ces espaces. «On ne peut même pas les enlever car elles sont doublement collées», se désole un propriétaire de magasin du centre-ville. «La façade de mon magasin est placardée depuis plus d’un mois. On prenait mon magasin pour une permanence électorale !», continue ce dernier. Les plaques de signalisation routière, les portes des maisons, les entrées des immeubles et les poubelles, n’ont pas été épargnées à leur tour, par ce raz-de-marée publicitaire. Mais il faut dire aussi que ce n’est pas seulement l’héritage de la campagne électorale qui fausse l’image de la ville. Beaucoup de cités, le centre-ville y compris, pâtissent des odeurs nauséabondes, qui se font plus agressives avec le manque d’eau et les grandes chaleurs, qui sévissent depuis quelques semaines. On pourra dire finalement qu’il y’a urgence de soigner à nouveau l’image et le look de la ville, qui s’apprête à accueillir cette année la célébration du cinquantième anniversaire de l’Indépendance.
Oussama K.