Grogne au département de Lettres

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L’Université de Bouira et plus exactement le département de langue arabe a connu quelques troubles dans la matinée d’hier. Ainsi, les étudiants en 4e année département ont vigoureusement protesté contre l’administration, qu’ils ont accusée de  » malhonnêteté ». En effet et selon les étudiants contestataires, celle-ci a affiché la date des examens… 48h, avant leur tenue. Chose que les étudiants ont qualifiée de « scandaleuse ». En outre, les étudiants de langue arabe se sont dit  » victime d’une machination » de la part de leur administration, qui viserait, selon eux, à les « saquer » lors des examens. À ce propos, une étudiante en fin de cycle dira : « Ce que l’administration a fait, est tout simplement abject! Ils veulent tous nous voir échouer, c’est une certitude », a-t-elle affirmé. Un autre, a estimé que « la plupart des modules n’ont pas été achevés. Comment vont-ils nous examiner sur des sujets qu’on n’a pas encore étudiés. C’est une absurdité ! », s’est-il exclamé. Par ailleurs, des escarmouches ont été enregistrées entre les étudiants mécontents et un agent de sécurité. D’après de nombreux témoins, l’agent en question aurait agressé verbalement un des étudiants. Cet acte, qualifié de « provocation » a mis le feu aux poudres et déclenché l’ire des étudiants. Ces derniers ont exprimé leur colère vis-à-vis de cette situation. « C’est honteux de faire cela. Nous piéger de la sorte, c’est indigne de notre administration, en particulier, et de l’université algérienne, en général », ont-ils souligné. Du côté de l’administration, on réfute catégoriquement tout acte d’agression. C’est ce que nous a confirmé une source proche de la Fac de Bouira. « C’est totalement faux ! Aucune agression n’a été signalée de quel ordre que ce soit. Ce ne sont que de pures inventions », indique notre source. Afin d’en savoir, attache a été prise avec un des membres de l’UGEL à Bouira. Ce syndicaliste s’est dit étonné et ne pas être au courant de ladite agression. Toutefois, il a confirmé que l’administration du département des Lettres et langue arabes « n’a pas respecté les délais d’affichage des examens. Ce qui a pris au dépourvu les étudiants », a-t-il noté. Quoi qu’il en soit, les étudiants des Lettres arabes continuent à l’heure où nous mettons sous presse leur mouvement de protestation, et les examens du deuxième semestre ont été reportés à une date ultérieure.

Ramdane B.

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