Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis fin jeudi aux fonctions de six ministres que sont Cherif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Amar Tou, ministre des Transports; Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, suite à leur élection à l’Assemblée Populaire Nationale le 10 mai dernier. En outre, et afin d’éviter la vacance des postes, l’intérim des ministères concernés par ce remaniement sera respectivement assuré par, Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, pour le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, pour celui des Transports, Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, pour les Travaux publics, Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, pour le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines, pour le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Cette décision, dictée par l’article 105 de la constitution qui stipule que « le mandat de député et de membre du Conseil de la Nation est national et qu’il est renouvelable et non cumulable avec d’autres mandats ou fonctions ». C’est ainsi qu’en vertu de la loi fondamentale du pays, les six ministres élus en tant que députés dans la nouvelle assemblée devaient quitter leurs postes avant le début de la législature et l’installation de la nouvelle assemblée qui interviendra aujourd’hui.
F. Z.