Les résidents de la cité universitaire de l’ex-Habitat réclament, dans une déclaration rendue publique en fin de semaine écoulée, un plan socio pédagogique d’urgence pour leur cité. Ils demandent, par ailleurs, le départ du directeur de la cité et du directeur des œuvres universitaires de Hasnaoua (DOUH). Le secteur de l’enseignement supérieur bouillonne encore à Tizi-Ouzou. Ainsi, de plus en plus de voix se sont élevées afin de dénoncer les nombreuses lacunes au sein de l’université Mouloud Mammeri. Après le transport et l’insécurité qui avaient fait monter les étudiants au créneau, cette fois c’est au tour des résidants de la cité universitaire de l’ex-Habitat de hausser le ton. Ces derniers se plaignent, en effet, des conditions dans lesquelles ils résident au niveau de ladite cité. Ainsi, dans une déclaration rendue publique la semaine dernière, le comité des étudiants de cette cité réclame « le départ immédiat du directeur de la cité ainsi que du directeur des œuvres universitaires». Selon la même déclaration, ces conditions sont «insupportables » car, en plus de l’état « complètement délabré » de la cité écrivent-ils, « le service restauration est à revoir au plus vite ». D’autres lacunes sont aussi dénoncées par les étudiants, notamment l’hygiène au sein de la résidence. Le comité des résidents parle, aussi de l’absence de sécurité « il y a des vols commis à l’intérieur même de l’enceinte universitaire et qui demeurent non élucidés à ce jour », dénonce-t-il. L’absence des moyens les plus élémentaires est aussi un point qui a fait réagir les résidents, qui réclament le départ des responsables. Les étudiants se plaignent de l’absence d’ambulance, de gaz de ville, et surtout de sommiers, obligeant les résidents à « dormir sur des matelas à même le sol ». De même que les minimums de moyens essentiels à leur formation « ne sont même pas mis à notre disposition », disent-ils. C’est le cas de l’outil Internet, un projet, selon les résidents, « entouré de mystère ». Cela, en plus de l’absence d’une salle de lecture et d’un bloc socioculturel.
Il y a aussi le service restauration, « indigne », selon le comité qui est pointé du doigt. Tous ces problèmes ne seront réglées « qu’avec l’instauration d’un plan socio pédagogique d’urgence », déclare le comité qui insiste, par ailleurs, sur la nécessité de « régler tous ces problèmes, et que toutes les mesures soient prises à l’encontre de ceux qui n’ont pas su assumer leurs responsabilités ».
Le comité des étudiants rappelle qu’«en tant qu’étudiants de l’Université Mouloud Mammeri, nous n’accepteront pas cet état de fait ».
T. Ch.
