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Manque d’infrastructures sportives et culturelles

La commune de Benidjellil souffre énormément de manque d’infrastructures sportives et culturelles. D’ailleurs, cette commune de 8 000 habitants fait partie de celles qui n’ont pas de club de football, même si le sport roi reste une discipline sportive que préfèrent les jeunes de la localité.

Cependant, ces derniers sont privés d’un stade répondant aux normes réglementaires et sécuritaires pour arpenter balle au pied une pelouse digne de ce nom au lieu de continuer à jouer dans des espaces présentant des risques majeurs d’accidents. «Nos jeunes souffrent énormément du manque de loisirs dans leur commune. Pour palier à ces insuffisances, une vingtaine de jeunes, toutes catégories confondues, font le bonheur des équipes de la région comme le RC Seddouk et l’ES Beni Maouche, où ils font éclater leur talent. Ils souhaitent bien évidemment avoir leur propre terrain pour créer leur propre équipe. En ce sens, ils nous demandent à chaque fois d’avancer dans les travaux du stade qui s’éternisent à cause des moyens financiers dérisoires», dira l’adjoint au maire, Cheurfa L’Hachemi.

Et d’ajouter : «Notre commune ne possède pas de ressources financières en dehors des subventions allouées par l’Etat. Certes chaque année, nous greffons des PCD un montant dérisoire que nous consacrons à ce projet.

Avec 1,6 milliards déjà investis dans les terrassements et les vestiaires, le projet est toujours en chantier. Comme il reste des sommes faramineuses à injecter pour le reste à réaliser tels le tuf, les gradins, la clôture et le drainage des eaux, car sans ces infrastructures ce terrain ne pourrait être homologué pour des rencontres officielles si nous créons dans le futur une équipe de football. Pour cela, nous espérons obtenir une subvention conséquente. C’est pourquoi nous ne cessons de demander une enveloppe budgétaire rentrant dans le cadre du plan sectoriel de développement». En effet, le sport reste le parent pauvre la commune de Benidjellil. Sur les 12 villages, un seul possède un terrain de jeux de proximité. «Nous souhaitons que la DJS de Béjaïa pallie ce déficit en matière de terrains de sport car nos jeunes ont le droit aussi de pratiquer le sport dans leurs villages. Si l’on s’en tient à cela, même les infrastructures culturelles font défaut à Benidjellil. Nous souhaitons avoir un projet pour une maison de culture.

Nos jeunes au lieu de se rassembler dans une maison de jeunes pour exercer diverses activités à même de forger leur intelligence, flânent dans les rues à la merci des fléaux sociaux qui les guettent à tout bout de champ. Ne dit-on pas que l’oisiveté est mère de tous les vices ?», conclue-t-il. Dure, dure est la vie des jeunes vivant dans des coins reculés en zones montagneuses.

L. Beddar

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