La wilaya de Tizi-Ouzou accuse un énorme retard en matière d’infrastructures sportives, ce qui handicape sérieusement les sportifs et le déroulement des compétitions locales. En effet, il n’y a pas une commune qui ne souffre pas de ce manque qui porte préjudice au sport dans la wilaya. Les projets de réalisation d’infrastructures sportives de proximité très attendus par les jeunes en zones rurales, peinent à avancer, le cas le plus édifiant est celui du stade d’Azazga, sis au lieudit Tirsatine, à l’entrée du chef-lieu de daïra. C’est l’un des plus vieux projets du secteur.
Le début des travaux de ce chantier qui s’éternise, tenant en haleine tous les athlètes de la région et remontant à 1990 dans le cadre d’un programme communal de développement (PCD), a été repris dans le cadre du programme sectoriel (PSD) en 2007. Cinq ans plus tard, le taux de réalisation a atteint, approximativement, les 75%. Réévalué selon nos sources, à 60 milliards de centimes, l’infrastructure n’ouvrira finalement ses portes au public que la saison prochaine après son homologation, à en croire le directeur de la jeunesse et des sports (DJS). Il ne reste que la toiture et quelques bricoles au niveau des tribunes pour que ce projet soit enfin livré. Les responsables concernés ont, à maintes reprises, annoncé son ouverture, mais en vain, au grand dam des dirigeants des clubs concernés de la localité qui savaient qu’il ne sera livré que l’an prochain, comme nous l’avais déjà déclaré le président de la JS Azazga, Belaïd Seker, nous révélant qu’il y a de la négligence et de l’insouciance dans la gestion de ce dossier pour diverses raisons qui dépassent même les responsables de la DJS locale.
Or, si les choses avaient été faites dans les règles, ce projet aurait pu être achevé il y a longtemps, et en dix ans, l’on aurait pu construire 10 stades. Sur un autre registre, en plus des stades de Tizi-Ouzou (1er novembre et Oukil Ramdane), ceux de Draâ El Mizan, de Draa Ben Khedda, ainsi que celui d’Azeffoun seront revêtus, cet été en gazon artificiel de 5ème génération, au grand bonheur des clubs de ces localités.
K. K.