«La JSK nous est chère !»

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Rencontré en marge de la conférence-débat, le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab dément la prétention qu’on lui prête quant à une éventuelle reprise en main de la JSK, même s’il dit être toujours disposé à aider le club, « quels que soient les

dirigeants qui seront en place.»

La Dépêche de Kabylie : Ces derniers temps, votre nom revient avec insistance quant à une éventuelle reprise en main de la JSK, qu’en est-il au juste ?

Issad Rebrab : Vous savez, nous avons la JSK dans le cœur. C’est un club qui nous est cher. Chacun doit l’aider car c’est l’une des fiertés de la région. Cependant, en ce qui me concerne, il n’est pas question que je prenne en main la JSK. Je suis un opérateur économique. Je gère un groupe industriel et j’ai un emploi du temps très chargé. Toutefois, je serai toujours là pour aider financièrement le club et ce, quelque soient les dirigeants en place, ceux d’aujourd’hui, de demain ou d’après.

Mais les supporters insistent pour que vous preniez le club. Que leur dites-vous ?

Je ne peux répondre à cette doléance, pour la simple raison que le football est un domaine qui m’échappe. Il faut laisser le soin à des professionnels pour gérer la JSK, et nous serons là pour les aider financièrement. Je suggère à toute la famille de la JSK de se mettre autour d’une table pour discuter et trouver un terrain d’entente et arrêter un projet ambitieux, à la mesure de ce grand club. Personne n’a intérêt à jouer avec le devenir de la JSK. C’est un club qu’il faut préserver et auquel il faut donner une plus grande envergure. La JSK appartient à toute la région et chacun de nous doit veiller à sa réussite.

Le patron de l’ETRHB, Ali Haddad, a pourtant pris l’USM Alger, pourquoi pas vous ?

Haddad est un enfant de la région et il peut aussi prendre la JSK. Mais je suis sûr que si, aujourd’hui, on lui demandait de donner son avis sur sa décision de prise en main de l’USMA, il nourrirait certainement des regrets. Encore une fois, pour moi, il n’est pas question de me lancer dans un domaine qui n’est pas le mien. Nous gérons un groupe industriel national et je dégage, à chaque fois, un budget pour aider les associations qui activent, et la JSK en fait partie évidemment.

Donc, si on comprend bien, l’éventualité de vous voir à la tête de la JSK est…

J’ai toujours aidé la JSK comme je peux, c’est un devoir pour moi de le faire, mais je n’ai jamais songé à prendre le club en main. C’est un sujet qui n’est pas dans mes plans et ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer d’avis. Tous ce qui se dit à la presse, au sujet de l’intérêt de mon groupe à prendre la JSK, est sans fondement. Ce ne sont que des rumeurs et je tiens à les démentir. Moi, je le dis et le redis, je serai toujours là pour aider le club financièrement.

Avez-vous un message à lancer?

Encore une fois, je souhaite que l’ensemble de la famille de la JSK se mette autour d’une table pour décider d’un projet ambitieux. Je suggère aux dirigeants, également, de créer une école de football qui constituera un réservoir pour l’équipe fanion. Il faut assurer la formation des jeunes talents au niveau du club afin d’éviter d’aller recruter ailleurs.

Propos recueillis par S. Klari

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