Ces deux quartiers mitoyens situés sur la partie sud est du chef-lieu communal à proximité de la bibliothèque offrent le même décor d’un aménagement urbain non réalisé doublé d’un environnement loin d’être saint avec des détritus qui traînent un peu partout. Des ordures éparpillées soit par les animaux, soit par les violentes bourrasques de vent ou encore de l’herbe sauvage qui a envahi le moindre espace.
Pour le quartier des 74 logements, baptisé au nom du Chahid Triki Arezki, une source proche de l’APC impute le retard mis pour l’aménagement à l’agence foncière, maître d’œuvre qui a été sommée, selon notre source, de surseoir à la réalisation de cette opération, le temps que les moyens d’accompagnement soient menés à terme, telle que l’AEP, l’assainissement et le gaz de ville. Notre interlocuteur soulignera que l’ensemble de ces ouvrages a été livré il y a presque 3 ans et qu’il appartient à l’agence foncière de reprendre les travaux là où ils se sont arrêtés, pour l’aménagement et pour le revêtement des allées en bitume, en parallèle à la réalisation des trottoirs.
A propos du quartier 95 logements, la même source nous précisera qu’il s’agit d’une opération dite de résorption de l’habitat précaire (RHP) et que le retard de la prise en charge de son aménagement est dû à des contraintes financières et que l’opération serait prise en charge dès que cette contrainte sera levée.
Les citoyens de ces deux cités commencent à afficher des signes d’impatience, notamment après que leurs maintes requêtes soient restées sans écho favorable. Les mêmes citoyens affirment qu’ils vivent un véritable calvaire durant la saison humide à cause de l’état des voies d’accès de leurs cités et interpellent une fois de plus les pouvoirs publics.
O. S.