La dernière journée du championnat pré honneur a été marquée, avant-hier, par une grande fête au stade Mohamed Boumghar. En effet, pour savourer l’accession au palier supérieur, les dirigeants de l’EDEM ont concocté un programme riche et varié en intercalant sport et musique. Dès la matinée, des centaines de personnes, fans du club ou autres, se sont dirigé vers le stade. D’abord, il y a eu une parade du groupe Idhaballen Acherchar qui a fait le tour de la pelouse sous les applaudissements nourris du public. Ensuite, c’est un match qui a opposé deux équipes de vétérans. Tout au long de la rencontre, un DJ n’a pas arrêté de mettre l’ambiance. Les benjamins de l’EDEM ont accueilli, ensuite, leurs homologues de Baba Hacène, puis ce fut le retour d’Idhaballen. Toute la matinée a baigné dans une ambiance de fête, en attendant le dernier match que l’EDEM allait livrer à l’US Azazga. Le public a eu droit à une très belle rencontre entre deux équipes qui, tout le long du championnat, ont eu un très bon parcours. Cette ultime rencontre s’est soldée par deux buts dans chaque cage. A la fin, une collation a été organisée pour l’ensemble des joueurs et des invités. Ainsi, l’EDEM accède à l’honneur de wilaya où ses dirigeants espèrent continuer cette lancée, pour peu que des moyens leur soient donnés, car sur le plan de l’effectif, il n’ont rien à craindre, d’autant plus que l’entraîneur, Tazekrit, a tout le loisir de puiser de jeunes talents dans le réservoir de l’EDEM. La formation et le suivi des jeunes réussiront s’il existe une volonté de mener le club vers le succès. M. Rachid Kara est un exemple en la matière, il a souvent répété que l’idée d’aller vers un palier ou un autre ne l’a jamais effleuré car ce qui compte pour lui c’est d’avoir des jeunes bien formés et un groupe bien soudé. C’est le cas aujourd’hui à l’EDEM, puisque la plupart des joueurs de l’équipe ont joué au moins trois ans ensemble. Le mérite revient aux joueurs, au staff technique à sa tête Akli Tazekrit, aux dirigeants, mais surtout à la volonté inégalable de l’infatigable Rachid Kara. Maintenant que l’EDEM a accédé au palier supérieur, souhaitons lui de continuer ainsi jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie.
Amar Ouramdane

