Un groupe parlementaire dénommé Union démocratique (UD) vient de voir le jour au sein de la nouvelle Assemblée nationale populaire (APN).
Ce groupe est composé des députés de trois formations politiques à savoir le Front national pour la justice sociale (FNJS) de Khaled Bounedjma, le Mouvement populaire algérien (MPA) de Amara Benyounes et l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) de Nordine Bahbouh. Réunis le 25 mai dernier, au siège du MPA à Alger en présence de leurs élus respectifs, les responsables de ces trois partis ont convenu de « réunir leurs députés à l’Assemblée populaire nationale (APN) en un Groupe parlementaire dénommé Union démocratique (UD) », lit-on dans un communiqué transmis hier à la rédaction. La décision de former ce groupe parlementaire est le fruit « des contacts et des discussions fructueuses ayant consacré une identité de vue entre les trois formations », précise le communiqué. Le FNJS, le MPA et l’UFDS ont décidé également de « prendre toutes les décisions et définir toutes les positions du Groupe parlementaire au sein de l’APN, le long de la législature, de manière solidaire et concertée ». Une manière pour les trois nouveaux partis, se réclamant de la mouvance démocratique, de faire en sorte que leur projet ne soit pas conjoncturel, bien au contraire comme l’a si bien précisé leur communiqué. Ces formations ont décidé également de « travailler ensemble à renforcer l’initiative de regroupement, en l’ouvrant à d’autres partis de la même famille politique, de manière à jeter les jalons du grand rassemblement démocratique réclamé par tous les patriotes républicains et démocrates du pays et qui fait si cruellement défaut dans le paysage politique national ». Pour rappel, le MPA avait obtenu, lors des dernières législatives, 7 sièges, l’UFDS et le FNJS ont obtenu trois sièges chacun, ce qui fait au total 13 sièges pour ces trois formations réunies alors que la loi exige seulement 10 sièges pour la constitution d’un groupe parlementaire au sein de l’APN.
A. C.