Si le premier quota de 20 logements réalisé dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire a été occupé par les habitants du bidonville tout près de la mairie, l’autre programme de 120 unités, abandonné quelque temps, vient d’être relancé. Les travaux de terrassement ont démarré au début de l’hiver dernier, mais avec les intempéries, l’entreprise a ralenti l’activité en raison d’un glissement de terrain. Dernièrement, la relance du projet a été décidée. D’ailleurs et pour que le projet arrive à terme, la cadence a été accélérée. Dans la commune de M’Kira, la restructuration de la cité de Tamdikt a été repoussée à plusieurs reprises. Ce bidonville datant de l’époque coloniale demeure toujours comme une épine dans le dos de tous les exécutifs qui se sont succédé à la tête de cette assemblée. « A chaque fois que les procédures arrivent à terme, des entraves se dressent devant le projet. Au début des années 2000, on a réellement cru trouver une solution lorsque le wali avait proposé les aides aux habitants. Quelque temps après, le projet est tombé à l’eau car il s’est avéré que le terrain n’était pas un bien de la commune », nous a confié un ex-élu à l’APC. Dans cette commune, la plupart des citoyens réclament les aides à l’habitat rural, si bien que les autorités demandent toujours l’augmentation de leur quota. « Nous sommes submergés par le flot des demandes. Les quotas que nous octroie la wilaya sont souvent insuffisants. Nous avons formulé de nombreuses demandes afin que le nombre d’aides soit revu à la hausse », nous a dit une source proche de l’APC. Quant au domaine du logement à M’Kira, une municipalité rurale, il est toujours en deçà de celui des autres communes de la wilaya et pour cause, il est pratiquement impossible de trouver un site pouvant accueillir les projets accordés à la commune.
A. O.