“Nous préparons le championnat de wilaya”

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Parmi les clubs de Kick Boxing et de Boxe-Thaïe qui ont émergé cdernières années sur la scène sportive béjaouie, on peut citer le CSA/Pépinière qui réalise un travail gigantesque avec de probants résultats, comme nous l’explique, dans cet entretien, le président et entraineur du club, Rabah Titouh.

La Dépêche de Kabylie : Peut-on connaître le parcours de votre club tout au long de cette saison ?

Rabah Titouh : On a fait des croisements, en début de saison, entre les clubs de Béjaïa de kick Boxing et boxe thaï pour que nos athlètes soient plus compétitifs. Puis, nous avons pris part au tournoi d’Ighil Ali au mois de février dernier, qui a vu la participation des 5 meilleurs athlètes de Béjaïa, d’un club de la wilaya de Boumerdès, d’un club français et d’un autre Thaïlandais. Notre club a décroché deux médailles d’or, par Larab Koceila de Tichy et Hamoudi Sarah de la pépinière, et une en bronze, œuvre de Bellanouar Haitem de Tichy.

Qu’en est-il des prochaines compétitions ?

On est en train de préparer le championnat de wilaya de la catégorie école, qui aura lieu le 1er et le 2 juin prochains à la salle OPOW de Béjaïa, et un autre pour les cadets et cadettes, lors de la deuxième semaine de juin. La 3ème semaine du même mois sera réservée aux catégories juniors et seniors. Ces championnats sont qualificatifs aux championnats régional et national. A la fin du mois de juin, on prendra part à un tournoi national, qui aura lieu à Boumerdès, avec nos meilleurs athlètes. On prendra part aussi au début du mois de juillet à un tournoi de boxe thaï à l’esplanade de la DJS, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, il sera organisé par la ligue de la wilaya de Béjaïa avec la participation de plusieurs clubs nationaux. Quelques jours après, on a programmé un tournoi international où l’on souhaite inviter un club de France, mais par manque de moyens, rien n’est encore officiel.

De quel genre d’aide avez-vous besoin ?

On a besoin de moyens pour la prise en charge (hébergement et restauration) de nos invités, un club parisien très connu dans la discipline, pendant une durée qui ne dépassera pas les 4 jours. L’objectif de ce tournoi est de nouer des contacts pour arriver à un jumelage entre les deux clubs. On a déjà trouvé une aide pour le volet transport, alors que pour équipements sportifs, on peut les couvrir sur les frais du club, si on ne trouve pas des sponsors.

Vous organisez des réceptions pour vos athlètes à la fin de chaque trimestre, peut-on connaître l’objectif de ces initiatives ?

C’est pour encourager nos jeunes à travailler davantage pour décrocher de bons. Notre but est de développer la discipline dans le rôle éducatif qui est le sien. La 3ème cérémonie aura lieu après le 5 juillet et englobera aussi le passage de grades.

Vous avez sûrement un appel à lancer aux autorités locales…

Certainement, surtout pour le problème d’infrastructures qui n’est pas encore résolu. On travaille dans un local destiné au commerce, avec une centaine d’athlètes qui s’entraînent encore sur une moquette à défaut de tatami, ce qui ne répond pas aux normes de la discipline. Notre dossier a été accepté au niveau de l’APC de Béjaïa mais c’est au niveau du contrôle financier qu’il y a un blocage dont je ne comprends pas les raisons.

L’APC, que je remercie au passage pour son aide, et l’APW, un peu moins, font ce qu’elles peuvent, par contre, je condamne l’absence totale de la DJS. Aussi, nous appelons les éventuels sponsors à nous venir en aide.

Entretien réalisé par Zahir Hamour

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