Madame Khalida Toumi, ministre de la Culture, apprend avec une profonde douleur, la disparition du grand maître Mustapha Skandrani, virtuose irremplaçable dans l’exécution du piano qui a marqué de son empreinte toute la vie musicale algérienne du XXème siècle.C’est un pan tout entier de notre mémoire artistique qui s’éteint, avec lui, aujourd’hui. Né le 17 novembre 1920 à la Casbah d’Alger, il débute sa carrière de musicien en 1937, au moment où il jouait avec le Mouloudia club d’Alger.C’est au sein de l’association “El Mizhar El Djazaïri” dirigée par Mahieddine Lakehal et Ahmed Sebti qu’il fit ses premiers pas. Il accompagnera ensuite toutes les grandes figures qui ont marqué le XXème siècle telles que El Hadj Mrizek, El Hadj M’hamed El Anka, Mahieddine Bachetarzi, Rachid Ksentini, Abderrahmane Aziz.Mustapha Skandrani dirigera le premier orchestre moderne de la radio en 1946 ainsi que le grand ensemble classique chaâbi de la RTA de 1964 à 1986.Professeur au conservatoire municipal d’Alger, auteur de plusieurs centaines de mélodies, chef d’orchestre, musicien émérite, Mustapha Skandrani, homme à l’amabilité légendaire, a marqué d’un sceau indélébile la production de la musique algérienne.L’ensemble du personnel du ministère de la culture, la corporation artistique et culturelle présentent à sa famille et à ses proches ses condoléances les plus attristées.Puisse Dieu le Tout-Puissant l’accueillir En Son Vaste Paradis.
