La Dépêche de Kabylie : Votre équipe a été nettement freinée à Oran, quelles sont selon vous les véritables raisons de cette déconvenue face à l’ASMO ?ll Rachid Amrane : Il ne faut surtout pas croire que le score de (3-1) reflétait réellement la physionomie de la partie, car ce jour la, l’ASMO, ne nous a pas été supérieure. Certes les Oranais étaient très volontaire, mais c’est grâce à nous erreurs qu’ils ont pu nous battre. Cela dit, nous aussi, nous n’avons pas été à notre meilleur niveau, l’absence de quatre éléments titulaires au milieu du terrain nous a grandement handicapé.
Comment pouvez-vous évaluer votre prestation ?ll A l’image de toute l’équipe, j’étais très loin de mon niveau. J’ai voulu tellement jouer cette rencontre et bien faire, que j’ai fini par perdre tous mes repères, l’entraîneur m’a demandé de ne pas revenir en arrière, je me suis alors retrouvé isolé en attaque.
Vos supporters n’ont pas trop attendu pour manifester leur colère…ll Personnellement, au risque de me répéter, je suis conscient que ma prestation est loin d’être satisfaisante. Seulement ils faut que les gens sachent que le MOB n’est pas uniquement Amrane, mon rôle est certes de marquer le maximum de buts, mais je ne fais en grande partie que concrétiser le travail du groupe. L’équipe doit bien tourner et chaque élément doit remplir convenablement son rôle. Un attaquant doit bénéficié d’un bon service en balles de buts, aussi.
Vous serez certainement appelé à vous ressaisir lors du derby de demain face à la JSMB…ll On doit oublier au plus vite le match de l’ASMO. A présent nous n’avons en tête que la confrontation face à la JSMB. On doit se concentrer sur notre sujet. On va tout faire pour gagner, une façon de rendre le sourire à nos supporters, eux, qui tiennent beaucoup à cette victoire, même si l’objectif de notre équipe demeure l’accession, il ne doit donc aucunement se jouer sur le sort d’une seule rencontre, néanmoins je promet à notre public de me surpasser, au même titre d’ailleurs que tous mes co-équipiers, afin d’empocher les trois points.
Entretien réalisé par Kaci A./H.