Les acquéreurs des 204 logements LSP à Chiva, dans la commune de Mekla, ont observé mercredi dernier un sit-in devant le siège de la wilaya. Par leur action, ils dénoncent le grand retard enregistré dans la réalisation desdits logements et l’arrêt des travaux depuis janvier 2011.
Ils sont, au total, 204 futurs acquéreurs de ces logements LSP, sis à Chiva sur les hauteurs du chef-lieu communal de Mekla. Un projet qui date de 2005 et qui, sept ans plus tard, n’a pas encore vu le jour. Les travaux ayant débuté en 2006 n’en sont qu’à 27% d’avancement, selon les futurs acquéreurs. En effet, et selon un représentant de l’association des 204 logements LSP Chiva de Mekla, les acquéreurs s’inquiètent de plus en plus de leur situation et ne savent plus à quel saint se vouer afin d’obtenir gain de cause. mercredi, ils ont organisé un sit-in devant le siège de la wilaya afin de réclamer, une fois de plus l’intervention des hautes autorités de la wilaya. Selon eux, le chantier est à l’arrêt et les travaux paralysés depuis le mois de janvier de l’année dernière. Malgré cela, « l’entreprise Sarl-Primota chargée de la réalisation, trouve encore le moyen d’abuser de la patience des futurs acquéreurs qui n’ont cessé d’en faire preuve, dans l’espoir de voir reprendre les travaux », nous explique-t-on. Les futurs acquéreurs, ayant constaté l’arrêt complet des travaux depuis janvier 2011, interpellent les autorités locales ainsi que les services de wilaya compétents par le bais de l’association, afin qu’ils interviennent. Dans une lettre ouverte au Président de la République, dernier recours des futurs « éventuels » acquéreurs, ils exposent leur détresse et leur calvaire de se voir privés d’un toit, « nous avons, pourtant, dû le payer rubis sur ongle », écrivent-ils. En juin 2011, une première mise en demeure a, de ce fait, été adressée par la direction du logement et de l’équipement publique (DLEP), le 13 juin plus précisément, à l’entreprise Sarl-Primota chargée de la réalisation, la sommant de reprendre les travaux au risque de se voir appliquer la réglementation. Une mise en demeure qui est restée lettre morte, puisque le promoteur n’a pas repris les travaux. Les membres de l’association se sont réunis, un mois plus tard chez le wali, en présence de l’entreprise qui sera sanctionnée d’un PV afin d’achever les travaux dans un délais ne dépassant pas les 15 mois. Quatre mois plus tard, nouvelle réunion avec le cabinet du wali et les représentants de la DLEP. Un nouveau constat d’échec fut établi et un autre délai de 15 autres mois fut accordé à l’entreprise. « Nous sommes au mois de mais 2012 et les travaux n’ont pas encore repris au niveau du chantier », explique un acquéreur qui ajoute : « Nous sommes dans un désarroi total. Nous avions une totale confiance en ce projet, si bien que la plupart d’entre nous ont procédé au versement de la totalité de la somme requise, c’est-à-dire Chrina l’Hout F’Lebhar ».
T. Ch.

