Hommage au Professeur Bachir Ridouh

Partager

Un hommage a été rendu, hier à Tizi-ouzou, au professeur Ridouh, grand psychiatre algérien et responsable du service de psychiatrie légale au CHU Frantz Fanon de Blida, à l’occasion de l’organisation de la 12ème journée internationale de psychiatrie.

La 12e journée internationale de psychiatrie, qui a eu lieu hier au niveau de l’hôpital psychiatrique Fernane Hanafi de Oued Aïssi, été une émouvante, tant l’émotion été présente, notamment avec la venue de la veuve du défunt professeur Bachir Ridouh. Une occasion pour les participants de lui rendre un ultime hommage, lui qui est décédé le 23 mars dernier suite à une crise cardiaque. Sa disparition est survenue alors qu’il s’apprêtait à se déplacer vers Tizi-Ouzou, pour participer, justement, à cette 12ème journée internationale de psychiatre, initialement prévue pour le 24 mars dernier, puis reportée. Les participants, qui ont pris part à la manifestation, ont tour à tour pris la parole pour rendre hommage l’homme qu’a été le professeur Ridouh et à son parcours. « Il été un homme modeste, très instruit et cultivé il était éloigné du monde académique et entretenait une relation de paternité avec ses élèves », dira le Pr. Tedjiza. Il faut dire qu’étant originaire d’Azeffoun, Bachir Ridouh s’intéressait beaucoup à la région et voulait valoriser la médecine psychiatrique au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou dont il fut, d’ailleurs, l’un des pionniers. De même que l’hôpital psychiatrique de Oued Aïssi lui doit, en partie, son existence. « Il ne ratait jamais une journée d’étude qu’abritait l’hôpital», signalera le Pr. Ziri, directeur général du CHU de Tizi-Ouzou. Son combat pour la lutte contre la toxicomanie a aussi été salué par les participants. La manifestation scientifique était aussi une occasion pour les spécialistes d’aborder « la douleur sous toutes ses formes ». « Qu’elle soit physique ou moral, la douleur est un signe à ne pas négliger », se sont d’ailleurs accordés à dire les intervenants. « Il faut que les médecins apprennent à prendre en considération la douleur de leurs patients afin explorer les diverses thérapies et d’adopter la plus adéquate», déclarait le Dr. Messaoudi. La 12ème journée internationale de psychiatrie à été placée, cette année, sous le thème « les abords cliniques et thérapeutiques de la douleur : du somatique au psychiatrique ». A signaler que la wilaya de Tizi-Ouzou a pour perspective de se dotera d’un centre antidouleur. Une organisation médicale où l’on reçoit pour évaluation et traitement, des patients présentant des douleurs chroniques. Un projet qui n’est pas encore en vigueur, mais que les responsables de l’hôpital psychiatrique aspirent à inscrire au programme des réalisations du secteur sanitaire de la wilaya.

T. Ch.

Partager