Plus de 560 000 candidats ont entamé hier, les deux premières épreuves du baccalauréat.
Cet examen, faut-il le rappeler, intervient après une année scolaire marquée par plusieurs mouvements de grève des enseignants et des lycéens. Ce premier jour d’examen a concerné deux matières, la langue arabe, dans la matinée, et les sciences islamiques, l’après-midi. Aux lycées Ibn Nass et El Idrissi, centres d’examen sis à la place du 1er Mai à Alger, les candidats des spécialités techniques et scientifiques, qui ont subi dans la matinée l’épreuve de la langue arabe, se sont montrés, dans leur quasi totalité satisfaits du travail qu’ils venaient d’accomplir. En effet, la satisfaction se lisait sur les visages, à la sortie des établissements, «les sujets sont abordables », estiment les candidats que nous avons rencontrés, lesquels ne cachaient pas leur appréhension quant aux épreuves des quatre jours à venir. « L’épreuve de la langue arabe était très facile. On nous a donné ce que nous avons appris durant l’année scolaire », a affirmé hier devant le portail du lycée Ibn Nass, une candidate de « la filière expérimentale ». « Cette épreuve était facile. Nous souhaitons que le reste se déroule comme ça », a ajouté un candidat de la même filière. Les deux auteurs proposés au choix au sujet de langue arabe, sont deux auteurs contemporains. «Nous avons eu le choix entre deux sujets, une poésie de Mahmoud Darwich et un récit de Tewfik El Hakim. Deux auteurs que nous avons très bien et longuement étudié au cours du second trimestre », a fait savoir une candidate de la filière « Gestion ». Celle-ci, l’air satisfaite, a encore ajouté que « le sujet de droit était également très facile. Je me suis bien préparée et j’ai très bien répondu à toutes les questions ».
En outre, et s’agissant de la surveillance des épreuves, l’administration a mobilisé 4 enseignants, pour 15 candidats, dans chaque classe. Les candidats des différentes filières ont, dans ce sens, estimé que le renforcement de la surveillance dans les classes ne les a en aucun cas déconcentrés.
L.O. Challal

