Les sangliers dévastent les cultures à Ziraoua

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Les citoyens de la petite localité de Ziraoua, relevant de la commune de Kadiria, située à trente kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya, font état de la prolifération de sangliers dans la région.

Ainsi et d’après plusieurs témoins, une horde composée d’une dizaine de sangliers écume les champs de culture maraîchère, détruisant tout sur leur passage.

En effet, ces bêtes ont trouvé refuge, il y a quelques années de cela dans les forêts avoisinantes, tels que la forêt dite de Sidi Naâmane et celle El Mascouche. Jusqu’à récemment, ces sangliers ne posaient aucun problème, car ils se cantonnaient dans les massifs forestiers, précédemment cités. Cependant, depuis le mois de février dernier, ces bêtes sauvages ont commencé à s’approcher des fermes agricoles, à la recherche de nourriture, nous a-t-on indiqué. Un agriculteur de la région a tenu à nous montrer les dégâts occasionnés, des suites des « attaques » nocturnes des sangliers.  » Regardez ce champ d’orge. Il est complètement dévasté! C’est pratiquement 20% de la récolte qui est perdue. Ces sangliers vont me ruiner! », a-t-il dit avec une certaine amertume. Non loin de là un autre agriculteur a fait état des nombreuses pertes enregistrées, du fait de ces « envahisseurs ». D’un ton colérique, il soulignera que les autorités ont été à maintes reprises interpellées, dans le but d’entamer une campagne d’abattage, mais en vain. » On a dit aux services concernés, abattez-les, ou laissez-nous les chasser comme au bon vieux temps! ». Encore plus grave, certains sangliers auraient été aperçus en plein centre-ville de Ziraoua. C’est du moins ce que nous ont affirmé bon nombre de villageois. « On les a vus plus d’une fois fouiner dans la décharge située à l’entrée de la ville ». Contacté à ce sujet, un responsable au niveau de l’APC de Kadiria, a confirmé ces faits. « Effectivement, on a eu écho de ces attaques. D’ailleurs, une décision vient d’être prise dans le but de déclencher l’opération d’abattage », a-t-il assuré.

Ramdane B.

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