Une ambulance SVP !

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Les résidents de la cité universitaires Boukhalfa garçons de Tizi-Ouzou, continuent d’endurer le martyre en raison de l’absence d’une ambulance. Cet état de fait, on ne peut plus inquiétant, ne cesse de tarabuster les étudiants qui se disent lésés dans leur droit. Les résidents que nous avons rencontrés affirment pourtant avoir transmis leur doléance aux autorités concernées, à savoir la Direction des œuvres universitaires de M’douha (DOUH), néanmoins, «les concernés semblent faire la sourde oreille», estime un étudiant. Ce dernier ne va pas sans dresser un tableau des plus noir de la situation : «Quand l’un de nos camarade tombe malade, et qu’il nécessite d’être transporté à l’hôpital, nous sommes toujours dans l’obligation de faire appel à un étudiant véhiculé ou, carrément, faire appel à un privé». Cette situation, jugée par les résidents de cette cité U, de «catastrophique et calamiteuse», ne semble pas susciter d’inquiétude auprès des autorités concernées qui, selon des étudiants, «ont déclaré en avril dernier, que la présence d’une ambulance au niveau de la Cité U n’est pas de leur prérogative». Cela mène plus d’un à se demander : «C’est la prérogative de qui alors ?».

Il faut savoir que la cité universitaire Boukhalfa garçon est distante de 6 kilomètre du CHU Mohamed Nadir. Ce qui fait que la présence d’une ambulance s’avère une nécessité absolue, voire «un droit inaliénable pour que les étudiants puissent poursuivre leur parcours universitaire dans des conditions acceptables», estime un membre du comité de cette cité universitaire.

Mustapha Chaouchi

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