Les habitants du village Aït Ouamara, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu d’Aït Yahia, continuent de souffrir en silence. En effet, cette localité située au lieu-dit Azaghar, à 5km d’Iloula Oumalou, est complètement marginalisé. Ainsi, les habitants sont privés de toutes les commodités, à commencer par la piste qui est impraticable, en été comme en hiver. «Nous avons sollicité l’APC à plusieurs reprises pour entamer les travaux de réfection, mais en vain. En hiver, impossible de traverser en voiture», selon un habitant. Le gaz de ville, l’éclairage public, une salle de soins, l’alimentation en eau potable, pour ne citer que ceux-la, sont inexistants dans ce village. Selon les habitants, de nombreuses requêtes ont été adressées aux responsables. Nous avons même sollicité l’Apw, au sujet du revêtement de notre piste, mais nos doléances n’ont pas été entendues». Pour rappel, ces habitants originaire du village Ighil Ahfed, relevant de l’Arche koukou, se sont inslatés en cette terre durant les années cinquante. La majorité d’entre eux pratique l’agriculture. Aujourd’hui, ils estiment, 50 ans après l’indépendance, qu’il est temps que les autorités publiques se penchent sur leur sort.
Slimane B.
