Le dossier entre les mains du wali

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La forêt ‘’Eucalyptus’’ située à la sortie sud de la ville d’Amizour, unique espace boisé existant au niveau de ce chef-lieu de daïra fera l’objet de travaux d’aménagement pour être transformé en un parc d’attraction si les pouvoirs publics, destinataires d’une esquisse du projet pour étude, donnent une suite favorable à celle-ci. Ce sous-bois de 13 hectares de superficie est bien situé puisqu’il est à proximité de la route nationale 75, il est traversé en plein cœur par une route menant à une école, avec des habitations et des immeubles autour. Mais force est de constater que cet espace fortement boisé en arbres d’eucalyptus est devenu une grande décharge d’ordures et un lieu privilégié des délinquants. L’APC qui tient à la concrétisation de ce projet à triple vocation, écologique, touristique et aussi économique pour la collectivité se trouve confrontée au manque de moyens financiers. A ce titre, Salem mameri, P/APC d’Amizour, affirmera que sa collectivité n’est pas en mesure de financer, sur les fonds propres de sa commune, de tels projets mais rassure toutefois qu’un investisseur particulier de la commune s’est rapproché de l’APC pour étudier la possibilité de lui transférer par concession cette assiette de terrain. Son dossier a été transmis à Mr le wali pour son étude. Il faut dire que le site en question s’apprête parfaitement à ce type d’aménagement (attraction et loisirs) de par sa nature, sa topographie, sa géographie et sa garniture concentrée en arbres ancestraux d’eucalyptus de grandes dimensions. Déjà dans son état sauvage non aménagé c’est un lieu paradisiaque offrant un décor panoramique à la ville, la fraîcheur et l’ombre tant recherchés par les habitants de cette ville cuvette qui suffoquent en période d’été sous des températures caniculaires. Cet endroit mal fréquenté et insalubre, pour le moment, peut devenir un lieu de repos privilégié pour les familles amizouroises, une fois que des implantations d’infrastructures seront réalisées et la sécurité instaurée. Pour le premier responsable de la commune tout est déjà envisagé pour faire de cet espace ombrageux un véritable espace de rencontres familiales dignes. Ce projet du parc d’Amizour comportera des kiosques tabacs journaux, une parfumerie, un service téléphone, des restaurants, des cafeterias, des pizzerias, des allées piétonnières, deux ponceaux en bois, des aires de jeux pour enfants, des aires de détentes, des espaces verts, une placette, un lac artificiel, deux terrasses et un amphithéâtre de plein air. « La superficie du site est de 12 950 m2, délimitée au nord par la rue Maouchi Ahmed, au sud et à l’ouest par la RN 75 et à l’est par la rue Arab Ahcene. La nature juridique du terrain est domaniale, nous avons orienté le concessionnaire vers la direction des domaines, cette dernière lui a demandé d’engager un géomètre pour la délimitation de l’assiette et pour proposer un nouveau plan d’aménagement d’un parc d’attraction digne de ce nom. Je pense que le dossier avance. Dans tous les cas, depuis le dépôt du dossier, nous sommes en train de l’accompagner, pour assister au démarrage des travaux de ce projet, très important pour nous et pour la commune », expliquera l’édile de la commune, en mettant en exergue les étapes déjà franchies dans la concrétisation du fameux projet. Avec un site situé au milieu de grands pôles urbains, notamment, la cité des 50 logements et les deux lotissements Azemmour, la cité des jardins fleuris, une maison de jeunes et une annexe école paramédicale, l’aménagement de ce parc devra se faire, en préservant au maximum l’état naturel du site, notamment les arbres. A noter que ce même projet a été intégré parmi les travaux d’aménagements du chef-lieu, seconde tranche, mais la proposition a été rejetée par la DUC.

A Amizour, on espère que ce projet de parc d’attraction, unique et inédit, sera retenu par la wilaya et réalisé car cela donnera un autre visage à cette ville dépourvue d’espaces de telle nature.

Nadir Touati

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