Une marche à Alger n’est pas exclue

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L’intersyndicale des professionnels de la santé publique ne compte, en aucun cas, abdiquer. Les professionnels de la santé publique, qui avaient décidé de patienter, se disent « prêts à revenir à la protestation », au cas où leurs revendications ne seraient pas prises en charge. « Si les choses n’évoluent pas, nous serons contraints de revenir à la protestation », a lancé hier, le Dr Lyes Mérabet, président du syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), lors d’une conférence de presse tenue au niveau du siège national du SNPSSP, à Alger. Les protestataires brandissent la menace d’organiser, dans les plus brefs délais, des rassemblements de protestation et des marches à Alger, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Les réactions du ministère de la santé de la population et de la réforme hospitalière, restent « des réactions qui s’expriment dans l’entrave », a-t-il dit. Pour illustrer ses propos, ce syndicaliste a fait savoir que « cette fois-ci, se sont les responsables des syndicats qui sont visés ». « Des instructions ont été données par le secrétaire général de la tutelle aux gestionnaires, pour que les responsables que nous sommes soient suspendus, et ce, pour la seule et unique raison que nous avons osé poser les problèmes du secteur de la santé publique». Selon lui, « jusqu’à présent, cinq syndicalistes ont été suspendus. Pire encore, la tutelle est allée jusqu’à nous saisir, par écrit, pour mettre fin à nos activités de syndicalistes », a-t-il fulminé. En outre, et s’agissant du problème de la pénurie de médicaments, le Dr Merabet a tenu à expliquer que « nous avons posé le problème de cette pénurie de médicaments et de vaccins d’une manière critique et objective, mais sans susciter de réaction des responsables concernés, alors, on a été obligés de porter cette situation à l’opinion publique ».Dr Merabet a, dans ce cadre, interpellé le Président de la République pour qu’il intervienne dans ce débat.

L.O. Ch.

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