Selon un communiqué émanant du ministère de la Justice, ils seront quelques 4064 détenus à concourir, aujourd’hui, aux épreuves du Brevet de l’enseignement moyen (BEM), au niveau de 34 établissements pénitentiaires. Ces épreuves du BEM s’inscrivent dans le cadre de « la concrétisation de la politique de réinsertion sociale des détenus, suivie par le ministère de la justice », lit-t-on dans le communiqué du ministère. Loin d’être une nouveauté cette politique « a donné ses fruits sur le terrain », à travers notamment « l’augmentation continue du nombre de détenus bénéficiaires de l’enseignement général, tous paliers confondus ». Tout comme il est important de souligner que les détenus lauréats du baccalauréat ou du BEM bénéficieront de plusieurs avantages, y compris de la grâce présidentielle conditionnelle qui peut être totale ou partielle. Certains peuvent bénéficier de la semi-liberté ou de la liberté conditionnelle, conformément à la loi portant organisation pénitentiaire et réinsertion sociale des détenus, promulguée en 2005, rappelle-t-on. Par ailleurs, il faut savoir que tout candidat ayant obtenu au BEM une moyenne égale ou supérieure à 10/20, est considéré comme admis en première année secondaire, alors que l’admission des élèves recalés dépend de la moyenne obtenue suite à la somme de la moyenne annuelle et celle obtenue aux épreuves du BEM, divisée par deux.
F. Z.