Quel repreneur pour le club ?

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Le départ annoncé du président du CSA, Loucif Amar, n’arrange pas les choses, l’équipe ne trouvant pas preneur à quelques jours seulement de la tenue de l’assemblée générale élective

L’Espérance sportive de Bir Ghbalou qui évolue depuis trois saisons en régionale II, risque la dissolution. Le départ annoncé du président du CSA, Loucif Amar, n’arrange pas les choses, l’équipe ne trouvant pas preneur à quelques jours seulement de la tenue de l’assemblée générale élective. Loucif estime ne plus pouvoir continuer une mission aussi fatidique que stressante. «L’ESBG n’est pas la propriété privée de Loucif Amar ou autre dirigeant, mais elle appartient à tout Bir Ghbalou. Les 120 athlètes toutes catégories confondues sont des enfants de Bir Ghbalou. Malheureusement, personne ne s’est manifesté pour s’enquérir de la situation de l’équipe ni en cours de saison ni à la fin, en plus d’une situation financière des plus difficiles. La subvention dérisoire de l’APC, le retard dans l’octroi du fonds de wilaya et l’aide de l’APW nous ont sévèrement pénalisés. Les gens viennent chez moi pour demander de les rembourser, c’est insupportable d’autant plus que c’est la quiétude de ma propre famille qui es menacée», regrettera-t-il. Très déçu, Loucif Amar dit attendre vivement la fixation de la date de l’AG pour qu’il puisse annoncer son retrait définitif de la tête de l’équipe, tout en souhaitant qu’il y aura un remplaçant avec plus de moyens et de compétence pour prendre le flambeau. Il enchaine : «Je vous assure que je ne fais pas cela de gaieté de cœur. Je n’ai reçu aucun contact des responsables locaux, de wilaya ou autres. Se sont des choses qui ne nous encouragent pas pour continuer notre mission, encadrer et prendre en charge les jeunes de la région qui sont de plus en plus ignorés et livrés à eux-mêmes. Il y a aussi cette mauvaise volonté des responsables du secteur. On évolue dans un terrain délabré on a à maintes reprises sollicité les responsables concernés, en vain. Récemment, la DJS nous annonce que le revêtement du stade communal en tartan synthétique est programmé pour 2013. Ainsi, on n’a pas d’autres alternatives que d’attendre. L’équipe souffre de son entourage, du manque de moyens financiers, etc. Pourtant, ce ne sont pas les hommes qui manquent à Bir Ghbalou. Il st temps qu’ils se manifestent».

Rayane B.

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