Le maire de la commune de Souk El Tenine est en colère et décide de sortir de sa réserve en interpellant le premier magistrat de la wilaya. «Nous avons bénéficié d’un projet portant réalisation d’une caserne de BMPJ pour mettre un peu d’ordre dans notre localité et faire appliquer la loi. Nous avons alors fait des pieds et des mains pour trouver une assiette foncière à même d’accueillir cette infrastructure sécuritaire. Nous avons même sacrifié un projet de maison de jeunes de type 3 pour faire de la place à cette caserne. Hélas, après l’affectation officielle de cette assiette (Ex Souk El Fellah) par les domaines à la DGSN, cette dernière refuse prétextant l’exiguïté de l’assiette et qu’ils ne peuvent pas construire en surélévation. Nous interpellons le wali en sa qualité de premier magistrat de la wilaya en vue d’intervenir afin de concrétiser ce projet ou à défaut de nous réaffecter cette assiette dont nous avons grand besoin. Il est clair que nous nous opposerons à tout autre projet autre que le projet initial à savoir la construction d’une caserne de BMPJ». Rappelons que la localité de Souk El Tenine connaît une anarchie galopante. Le respect de la loi n’est pas à l’ordre du jour. La violence, les kidnappings et la vente de produits prohibés et interdits se font en toute quiétude. Les vols de jour comme de nuit sont monnaie courante. La population locale souffre de cette absence des corps de sécurité. Personne n’est à l’abri. A Souk El Tenine, on n’enregistre qu’une brigade de police communale qui a sa mission. Rappelons que les Souk El Teninois ont à plusieurs reprises organisé des grèves, dont la dernière remonte au mois dernier lors du kidnapping de l’entrepreneur Rabah Ellah, pour dénoncer l’insécurité et l’anarchie qui règne dans tout le chef-lieu et les villages.
Ils ont appelé l’instance sécuritaire à protéger les personnes et leurs biens comme le stipule la constitution.
Hocine T.