Il est né un certain 8 octobre 1996 à Boghni . Il s’appelle Hargaz Kamel, un jeune de 16 ans bien parti pour réussir une grande carrière dans la discipline sportive qu’il pratique, à savoir le Kyokushinkai-Karaté. Il a commencé à pratiquer les arts martiaux à l’âge de 3 ans, en choisissant le Full-Contact Kick Boxing. A l’âge de 13 ans, il décide de changer de discipline dans les arts martiaux, en optant pour le Kyokushinkai-Karaté. Kamel Hargaz n’a pas mis beaucoup de temps pour s’affirmer et montrer de quoi il est capable, puisque en 2011 et en 2012, il parvient à s’offrir le titre de champion d’Algérie, à son grand bonheur et celui de son entraîneur Adreyen Hocine. Contacté avant-hier, Kamel Hargaz nous a déclare d’emblée : «Je suis très content après cette deuxième consécration de suite réussie haut la main, face à des combattants de qualités de différentes wilayas du pays. Je remercie au passage mon entraîneur Adreyen Hocine avec lequel j’ai appris beaucoup de choses, sans oublier de rendre hommage à mes parents qui m’ont toujours soutenu. C’est le cas aussi pour mes coéquipiers dans le club de Boghni, qui m’ont été d’un grand apport sur le plan psychologique». Et d’ajouter : «Si j’ai opté pour ce style de combat, c’est parce que le moniteur avec qui je pratiquais le Full Contact a quitté la région. D’ailleurs, je ne regrette pas de l’avoir choisi. Je me retrouve dedans et c’est tant mieux pour moi, et j’espère que la réussite va durer longtemps (rires)». En conclusion, Ce jeune combattant qui est en 3e année moyenne n’a pas caché ses ambitions en souhaitant vivement qu’un jour, il deviendra un champion sur le plan régional, africain ou pourquoi pas international «Je veux donner une autre dimension à ma carrière et si une chance se présente à moi de porter les couleurs d’un club ambitieux, je ne vais pas la rater. Je me suis fait un nom grâce au club de Boghni du Kyokushinkai-Karaté. Mon plus grand souhait est de porter un jour les couleurs nationales pour défendre mon pays dans les compétitions internationales».
Amazigh O.