« Nous avons attendu trente ans. Nous n’avons pas encore d’actes de propriété. Pourtant, à chaque fois que nous fermons la mairie ou la daïra, on nous dit que notre problème est en voie de règlement. Quand le sera-t-il ? », s’est interrogé le président du comité qui nous a fait visiter le lotissement où certaines opérations réalisées dans le cadre de l’aménagement urbain ne sont pas encore achevées. A Commencer par le dallage des trottoirs. « Il y a au moins neuf lots de terrains où le dallage n’a pas été fait. Il faut comprendre par là que les autorités couvrent ces endroits », nous a-t-il déclaré. Et de poursuivre: » nous avons demandé à maintes reprises la délocalisation de ces vendeurs de matériaux de construction, en vain ». Au niveau du lotissement, il nous a été donné de constater aussi qu’il y a des regards d’égout endommagés lors des opérations de bitumage, mais qui ne sont pas encore réparés. « Il y a aussi un manque d’avaloirs pour le drainage des eaux pluviales. Si rien n’est fait d’ici l’hiver, les premières pluies automnales vont provoquer des catastrophes. En plus, il y a des pans du bitume qui risqueraient de partir à vau-l’eau ». Les habitants de cette cité par le biais de son association, interpellent le wali en personne en vue d’envoyer une équipe qui fera le constat sur les lieux car, disent-ils, ils ont peur de ne plus avoir une telle aubaine alors que des millions de centimes ont été dépensés.
Du côté des autorités locales, il a été écrit dans le bilan de leur exercice depuis 2007 jusqu’à 2011 que le dossier de demande de permis de lotir de régularisation du lotissement 5 juillet pour pouvoir établir des actes de propriété au profit des acquéreurs a été déposé et son traitement est en cours d’instruction au niveau de la DUC de Tizi-Ouzou.
Amar Ouramdane