Lors de la 4e coupe nationale inter wilayas qui a eu lieu à Oran, vers la fin mai dernier, le combattant Baba Farid a réussi à s’imposer et à s’offrir le titre de champion d’Algérie dans sa catégorie, en confirmant son statut de champion acquis en 2011. Baba Farid, ce combattant de Kyokushinkai Karaté vient de récidiver et de marquer de son empreinte cette compétition nationale de cette année 2012. Ce natif de la région de Boghni, âgé de 18 ans, a commencé à pratiquer les arts martiaux à l’âge de 6 ans dans la discipline du Karaté-Koshiki. Trois années plus tard, il opte pour le Kyokushinkai-Karaté.
Sous la houlette de son maître, Adreyen Hocine, Baba Farid a réussi à concilier études et sport, en réussissant sur les deux plans, comme il a tenu à nous le déclarer avant-hier : « J’aime ce style de combat et mes études me permettent d’aller de l’avant. Je me sens très à l’aise et j’arrive à bien gérer mon temps, sans avoir de problèmes, ni dans les études et ni dans mes activités sportives qui me font gagner en maturité d’année en année », il poursuivit : « Contrairement au Koshiki, le Kyokushinkai, est très. C’est un sport qui me sied vraiment. Je suis très content de faire partie de cette équipe de Boghni. Nous formons un bon groupe et notre place de leader à l’échelle nationale lors de la 4e coupe nationale qui a eu lieu au mois de mai dernier en est la meilleure preuve ».
Baba Farid conclut en disant : « je suis champion d’Algérie pour la deuxième saison de suite, et je veux bien passer à une autre étape dans ma carrière, et pourquoi pas prendre part à une compétition africaine ou internationale, pour faire valoir mes qualités et mes capacités. Je suis plus que jamais déterminé à aller de l’avant et à réussir une grande carrière.
Je tiens à rendre hommage à mes coéquipiers, à Cheikh Moh Meziani, sans oublier maître Adreyen Hocine et surtout mes parents qui ne cessent de m’encourager à persévérer et dans mes études et dans le combat. Je veux bien embrasser une carrière professionnelle, si bien sûr une opportunité se présentait pour moi. C’est là mon plus grand souhait, et je reste persuadé que le meilleur est à venir pour moi, ainsi que pour mes coéquipiers ». Farid Baba, ne compte pas lâcher prise et s’arrêter en si bon chemin, bien au contraire, il veut se donner les chances de porter un jour les couleurs nationales.
Amazigh Omar