22 milliards pour moderniser le stade d’Amalou

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Le stade du chef-lieu de la commune d’Amalou a été créé en 2003 pour doter l’équipe locale, l’US Amalou engagée depuis en

compétition officielle, de son propre terrain et ce, pour la pratique des entraînements et les domiciliations des rencontres. Avant cette date, l’équipe était sans domicile fixe.

Pour des matchs supposés être joués à domicile, devant son public, elle se déplaçait vers d’autres localités comme Mahfouda, une commune proche. Les travaux ont connu une avancée notable malgré leur réalisation en tranches, tantôt dans le cadre des PCD, tantôt dans le cadre des PSD. L’APC d’Amalou, pour en finir avec les petits projets et les bricolages, a décidé de consacrer un projet global pour parachever les travaux, apprend-on de l’édile communal. «Les jeunes d’Amalou qui aiment arpenter, balle au pied, une pelouse sans risques ont le droit d’avoir un stade digne de ce nom. C’est pourquoi nous avons élaboré pour la modernisation de ce seul stade de la commune, une fiche technique de 220 millions de dinars qui a été adressée à la wilaya pour un financement, dans le cadre du plan de développement sectoriel. Les infrastructures à réaliser sont, les vestiaires, les tribunes, la pose du gazon synthétique 4e génération, une piste d’athlétisme, une grande salle pour la réception des délégations, un parking pour véhicules et d’autres infrastructures nécessaires à la pratique du sport», a-t-il expliqué. Il ajouta : «Le sport dans notre commune n’est pas un vain mot. Il est enraciné au plus profond de la vie sociale même dans des quartiers défavorisés où des jeunes tapent dans des ballons en caoutchouc dans des ruelles étroites et des placettes exiguës. Nous avons des équipes évoluant dans plusieurs disciplines sportives, mais les infrastructures laissent à désirer. Voila pourquoi nous voulons créer un grand complexe sportif pluridisciplinaire répondant aux normes». Pour conclure, il dira : «il ne faudrait pas que l’équilibre entre la ville et la campagne soit juste un slogan, nous souhaitons voir les pouvoirs publics le traduire dans les faits. Les jeunes de la campagne sont loin de posséder les infrastructures de loisirs dont jouissent les citadins. Il faudrait donc que les jeunes des villages puissent, eux aussi, profiter d’une bibliothèque ou d’une maison de jeunes, accéder à l’Internet, la lecture et autres jeux éducatifs».

L Beddar

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