Plusieurs oliviers détruits

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Jeudi dernier, deux jours après la fermeture de la RN26 par les citoyens en colère contre l’incinération des amoncellements de déchets ménagers, déversés en toute impunité à proximité du pont Assif Ouakour, à moins de 200 m à l’Est de la ville de Raffour, un feu poussé par des vents assez forts a débordé sur une oliveraie, léchant, sur son passage, foins et arbres dont plus d’une dizaine ont été ravagés.

Ne serait-ce la prompte intervention des mêmes citoyens protestataires, qui ont accouru pour l’étouffer, les dégâts seraient beaucoup plus importants, car l’incendie progressait rapidement et se rapprochait dangereusement des premières maisons, provoquant un début de panique parmi les riverains, à cause des sachets et autres cartons enflammés soulevés par les rafales de vent qui risquaient de provoquer des départs de feu. Les terrains alentours étant abondamment fournis en herbe sèche et jonchés de toutes sortes d’emballages en plastique facilement inflammables, le pire a été évité de justesse. A noter qu’à moins de 150 m du lieu du sinistre se trouve une station service, en bordure de la RN26 et proche d’un quartier populeux de Raffour. Il est facile d’imaginer ce qui se serait produit si un ou plusieurs de ces sachets enflammés soulevés par le vent avaient atterri au niveau de cette station d’essence. Ce drame évité de justesse donne finalement raison aux citoyens qui sont passés à des actions de rue pour exiger que soit mis fin à cette déplorable situation et que le nécessaire soit fait pour interdire l’accès à cet endroit à ceux qui y déversent leurs ordures. Rappelons que c’est le deuxième incendie de ce genre qui est enregistré depuis le début du mois de juin, le premier s’était déclenché dans les mêmes circonstances au niveau de la décharge provisoire d’Ahnif. Un incendie qui a ravagé pas moins de 05 hectares d’oliveraies et terrains forestiers. Signalons enfin que, pas plus loin que ce vendredi, des citoyens d’Ath Vouali dans la commune de Taourirt nous ont fait part de leur inquiétude de voir le feu, allumé au niveau d’une décharge non moins provisoire au lieudit Thaghzouth, déborder sur les importantes étendues d’oliveraies et vergers maraîchers, l’emplacement de cette décharge n’est autre que le lit d’Assif N’Sahel. Un cas similaire, d’incinération par le feu de déchets ménagers, est observé sur le même lit d’Oued à proximité de la base de vie des Chinois et qui indispose sérieusement les résidents de la cité de regroupement du chef-lieu d’Ahnif. Quant à la décharge, une provisoire de plus, et sa mise à feu, elles sont l’œuvre de l’APC de M’chedallah.

Oulaid Soualah

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