Les blessés en quête d’un statut

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Les parents des victimes et blessés d’Octobre 1988 de Béjaïa, par la voix de leur association, AVO 1988, et dans une lettre adressée aux pouvoirs publics, réclament un statut pour leurs enfants considérés jusque-là comme des accidentés de travail. La pension des victimes et des blessés de ces événements ne dépassant pas actuellement les 3 000 Da, leurs parents demandent à ce que l’arrêté de 2011, relatif à l’indemnisation des victimes, signé conjointement par le ministre du travail et celui de l’intérieur soit mis à exécution. Selon les membres d’AVO-Béjaïa, l’arrêté en question a fait l’objet d’une réunion qui a regroupé le Wali de Béjaïa, le directeur du fond spécial d’indemnisation du ministère de l’intérieur, deux représentants de la direction générale de la CNAS, le directeur de la CNAS de la wilaya, et deux députés RND, mais il n’a jamais été mis à exécution. Ils estiment que «le DG de la CNAS n’aurait pas transmis l’arrêté à la direction de la wilaya pour application». Souhaitant que leur droit leur soit restitué les parents des victimes des blessés d’Octobre 1988 rappellent que le sacrifice de leurs enfants a évité le pire à l’Algérie et réclament à cet effet que les événements dont ils ont été victimes soient reconnus comme une révolution pour la démocratie.

Lyes Aksil

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