Le mouvement de contestation enclenché par des jeunes issus de deux cités du chef-lieu de la commune de Ain Zaouïa, qui ont procédé à la fermeture, lundi dernier, du siège de l’APC, s’est poursuivi hier, mardi, avec un durcissement de leurs actions pour revendiquer, faut-il le rappeler, un stade communal digne de leur localité. En effet, comme au premier jour de la contestation soutenue par tous les habitants de la localité et de sa périphérie, les jeunes, sont venus encore plus nombreux hier, dés 8 heures, pour bloquer l’accès à la mairie. Ils ont, aussi, improvisé une autre action, celle consistant à fermer la route nationale reliant les villes de Draâ El Mizan et Boghni au niveau du pont séparant les deux rives de la ville. Le choix de ce lieu pour geler la circulation routière n’est pas anodin, puisque tout prés de là il y a le siège de l’entreprise qui a transformé une partie du stade communal en espace de dépôt de divers matériaux, ce qui avait suscité plus de colère chez ces jeunes, notamment ceux qui avaient l’habitude d’organiser des parties de football pour s’évader de la routine qui les rongeait. En ce sens, et pour mieux exprimer le manque d’intérêt des autorités pour les activités de jeunes et à une infrastructure relevant des biens communaux, les contestataires ont déployé une banderole dans laquelle est écrit : « On veut un stade et non pas un parc ». Les jeunes ont, aussi, pointé du doigt le président de l’APC.
B. S.